2024-05-28 02:32:00
Près de 60 jours après son entrée en fonction, les attentes concernant le plan du gouvernement pour lutter contre la crise sanitaire sont grandes, et les exigences sont encore plus grandes. Les nouvelles de ces derniers jours semblent, en quelque sorte, être des vestiges du passé. Urgences fermées, rendez-vous au compte-goutte, couloirs d’hôpital surpeuplés, maternités à bout, heures supplémentaires épuisées pour des centaines de médecins, une nouvelle fois annonciateurs d’un effondrement.
Tout laisse présager un été encore une fois compliqué pour le Service National de Santé. Compliqué, et finalement sans plan. En se dispensant des services du gestionnaire du système, le ministre savait que le risque politique allait augmenter. À partir de ce moment, le gouverneur a perdu le bouclier protecteur que lui offrait le fait qu’il y ait un directeur général du SNS nommé par le gouvernement précédent et il est devenu le premier et principal responsable de tout ce qui ne va pas pendant les mois de vacances.
Or, s’il est un domaine dans lequel l’exécutif ne peut échouer, c’est bien celui de la santé. La crise des hôpitaux et l’effondrement du système sont deux des principales raisons pour lesquelles l’AD est arrivé au pouvoir. La promesse selon laquelle les citoyens pourraient à nouveau tomber malades avec la certitude d’être soignés à temps, que ce soit dans le secteur public ou privé, est structurante pour le nouveau cycle politique. C’est là l’un des principaux tests pour le gouvernement. Si Health échoue, d’une certaine manière AD lui-même échoue.
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