Poupées à l’étang, sculpture dans le parc

Poupées à l’étang, sculpture dans le parc

2021-07-30 15:53:06

Ce n’est pas exactement un substitut au “Ring” – mais au moins le Festival de Bayreuth a réussi cette année à se concentrer artistiquement sur les trois autres opéras autour de “Die Walküre”. Le plus drôle était certainement dans le cas de “Siegfried” : pendant les pauses “Valkyrie”, les téléspectateurs pouvaient laisser le vidéaste Jay Scheib les transformer en un combattant de dragon qui, à travers des lunettes 3D, attrape une épée dans la salle des fêtes virtuelle. Reste à savoir si ces quelques minutes d’amusement sont de bon augure pour la production “Parsifal” prévue par l’Américain, dans laquelle les spectateurs recevront des images supplémentaires lors de la représentation de 2023 avec des masques.

Marionnettes dans la création de l’opéra “Immer noch Loge” de Gordon Kampe en marge du Festival de Bayreuth. Photo: Enrico Nawrath

Pour les matinées libres des représentations de Valkyrie, Katharina Wagner and Co. a chargé Gordon Kampe d’écrire l’opéra d’une heure “Immer noch Loge” basé sur un texte de Paulus Hochgatterer. Le tout se déroule sur et dans l’étang au pied de la colline verte, ce qui signifie malheureusement que cette partie du parc est entourée de hautes clôtures. La pièce elle-même se concentre sur les filles du Rhin et la mère primitive Erda, qui portent un jugement sur le dieu emprisonné du feu Loge, et fait donc référence à “Das Rheingold”. Mais au-delà de la phrase clé de Loge « Quel marché aurais-je conclu ? », il s’agit plutôt d’accepter la conflagration mondiale à la fin de « Götterdämmerung » : selon le livret, la prison de Loge est incendiée à la fin, mais le compositeur et le réalisateur Nikolaus Habjan ne lui en veulent pas de ces derniers mots, sachant très bien que le puissant père des dieux, Wotan, était le client de Loge.

Avec de grandes marionnettes en fauteuil roulant (Erda) et dans l’étang, ainsi que trois chanteurs qui n’ont pas peur de l’eau, la mise en scène s’appuie sur des images simples d’un spectacle en plein air, dont le texte et la musique offrent nettement plus de détails. Enfin, le dernier « Crépuscule des dieux » est consacré à la sculpture de Chiharu Shiota de l’autre côté de la rampe de la colline. La corde des norns du début de l’opéra devient un ruban rouge apparemment sans fin et enchevêtré. Une installation qui rappelle des anneaux, des pièges ou des vaisseaux sanguins et invite à regarder et à méditer, mais qui dégage aussi son propre charme en contraste avec le vert du parc.

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