Pour Jasmin Jüttner, le karaté n’est pas seulement le sport, mais un mode de vie

Jede Bewegung eines Karateka trachtet nach Perfektion. Nicht akzeptabel, nicht gut, nein, perfekt muss es sein. Denn jede Faser des Körpers ist darauf aus, mit Schnelligkeit, Stärke und Eleganz die Technik makellos auszuführen. Das ist das Kata – die Übungsform des Kampfes im Karate.

Nicht fest und unbeweglich soll es sein, sondern wie Wasser ständig in Bewegung, hat einst der Japanische Großmeister und einer der Begründer des modernen Karate, Mabuni Kenwa, über das Kata gesagt: „Es passt sich der Form des Gefäßes an, in dem sie sich befindet.“ Ein Gefäß für den Ausdruck von Perfektion zu sein, danach strebt seit jeher auch die Wiesbadener Sportsoldatin Jasmin Jüttner. Wenn von Freitag an in Paris die 32 besten Karateka der Welt um Punkte für die WM-Qualifikation kämpfen, wird Jüttner an einen Ort zurückkehren, an dem sie diesem besonderen Zustand von Perfektion einst so nah kam.

Es ist das Jahr 2021 und Jüttner steht inmitten des Stade Pierre Stade de Coubertin in Paris. Auf dem Spiel steht nichts Geringeres als die Teilnahme an den Olympischen Spielen in Japan – der Heimat dieses traditionsreichen Kampfsports. Doch weder vom Druck der Erwartungen noch den Scheinwerfern der Sporthalle lässt sich die knapp 1,60 Meter große Jüttner beeinflussen: „Ich habe keine Anstrengung verspürt. Ich war begeistert und freudig in jeder meiner Bewegungen“, sagt sie: „Ich musste mich fast beherrschen, mit meinem Gesichtsausdruck doch nicht zu zeigen, wie viel Freude, wie viel Spaß ich in diesem Moment hatte. Das war so eine Leichtigkeit, als würde ich über diese Matte fliegen. Ohne jegliche Mühe.“

La récompense de cette impudence: moins de deux mois plus tard, Jüttner peut également montrer ses compétences à Tokyo – à quelques heures du dernier lieu de repos de Mabuni Kenwa. Malgré une septième place lors de la dernière présence au karaté aux Jeux Olympiques, Jüttner ne laisse aucune place pour le doute ou le regret: “Le karaté vous aide à être résilient contre les revers, il renforce l’auto-condamnation, peu importe ce qui vient dans la vie”, dit le aujourd’hui 31 ans de karateka et se concentre sur les prochaines compétitions à Paris, pour lesquelles elle s’est formée aussi dur au cours des dernières semaines que s’il s’agissait de aux Jeux Olympiques.

Pour Jüttner, le karaté n’est pas seulement une profession ou un sport, mais un mode de vie qu’elle subordonne de son plus jeune âge à tout pour être parmi les meilleurs au monde. “Mon père était un grand fan de Bruce Lee et m’avait enregistré dans une association en tant qu’enfant à l’époque”, se souvient-elle. “Quand j’avais douze ans, j’ai commencé à m’entraîner à la base fédérale de Francfort.” Ici, Jüttner trouve les conditions parfaites pour développer leur plein potentiel.

Sous la direction de l’entraîneur national Efthimios Karamitsos, l’un des principaux spécialistes du monde dans la discipline de Kata, Jüttner devient non seulement le champion allemand de dix temps, mais remporte également la Coupe du monde avec l’équipe nationale. “Mon entraîneur est un luminaire”, explique Jüttner. «Il peut tout expliquer exactement ce que sont les techniques. Vous pouvez simplement vous asseoir, l’écouter et en savoir plus sur le karaté que beaucoup d’autres. »

Mais malgré la sensibilisation traditionnelle élevée, le karaté est tout sauf un arts martiaux désuets avec des méthodes d’entraînement archaïques connues à partir de films d’action de deuxième classe. La routine de Jüttner comprend une formation en force régulière avec les derniers appareils, ainsi que les soins par les physiothérapeutes mais aussi un coach mental. Parce qu’avec une psyché forte, un meilleur contrôle sur le corps. Comme dans tout autre sport compétitif professionnel, la formation est basée sur les connaissances scientifiques actuelles.

Même compte tenu de la popularité croissante des arts martiaux mixtes So appelés (arts martiaux mixtes), en particulier chez les jeunes, le karaté est loin d’être à la mode. L’association allemande de karaté avec près de 145 000 membres est actuellement la plus forte association d’arts martiaux en Allemagne. Ce qui ne signifie pas que Jüttner ne rencontre pas toujours certains préjugés.

“Quoi? Vous faites du karaté? Ensuite, vous pouvez me terminer en toute sécurité d’une seule main », explique Jüttner avec un sourire à propos de quelques réactions lorsqu’elle raconte à quelqu’un sa profession pour la première fois. “Si j’ai obtenu un centime pour de telles dictons à chaque fois, je pouvais maintenant acheter un appartement à Wiesbaden.” Expliquent patiemment le porte-ceinture noir ce qui était vraiment avec le karaté, en particulier le kata.

L’objectif à long terme de Jüttner serait de former la prochaine génération de talents de karaté allemand après la phase de compétition active: «Je sais que je ne participerai plus aux Jeux Olympiques. Il faudra beaucoup de temps pour que le karaté soit à nouveau ajouté au programme », dit-elle:« Mais ce serait bien si je pouvais revenir avec mes élèves en tant que formateur à un moment donné. Ainsi, le cercle se fermerait.