2024-02-27 19:21:51
AGI – Cinquante ans après le massacre de la Piazza della Loggia du 28 mai 12974, la justice a encore soif de morceaux de vérité et il est inévitable que le passage du temps réduise la possibilité d’examiner des faits jaunis par le temps, même s’ils sont encore bien vivants et débattu dans la mémoire historique du Village. En parcourant les listes de témoins déposées par le parquet, les parties civiles et la défense, consultées par AGI, en vue de l’ouverture, le 29 février, du procès de Roberto Zorzi, accusé d’être l’un des auteurs de l’attentat néo-fasciste, il ressort que de nombreux témoins ont entre 90 et 100 ans.
La liste des avocats Stefano Casali et Edoardo Lana, défenseurs du jeune ordinoviste de l’époque, aujourd’hui citoyen américain, comprend 113 personnes. Il appartiendra évidemment à la cour d’assises de Brescia de décider si éventuellement le tailler mais en attendant ces noms placés les uns dans les autres renvoient aux connotations d’une autre époque.
L’aîné à être appelé est Giovanni Majorana, de Brescia, 101 ans. Il lui est demandé de témoigner sur “la prétendue cachette de l’An Zéro, une impasse de la via Aleardi où Silvio Ferrari et Ombretta Giacomazzi auraient rencontré les soldats carabiniers à des fins illicites”. Antonio Barbato, 97 ans, alors carabinier à Vérone, évoque “les éventuelles visites de Silvio Ferrari et Ombretta Giacomazzi en 1974 au commandement militaire”.
Lucio Inneco, 92 ans, général de corps d’armée, était un officier de l’armée occupant le poste de chef du bureau de la FTASE, ou OTAN, au Palais Carli de Vérone, est appelé à l’un des chapitres les plus suggestifs du histoire, celle sur ce qu’on appelle “État profond”, comme le définissent les enquêteurs. Le même rôle de témoin aurait été celui qui était alors carabinier Domenico Pisani, né en 1933. À cet égard, la défense considère également important le témoignage de Giovanni Mannarino, 92 ans, à l’époque carabinier en service à Parona, un hameau de Vérone, “sur toute réunion extraordinaire relative à l’activité normale et licite d’un commissariat de police”. Même âge pour Bruno Tuttopetto, carabinier de l’Unité d’enquête de Véronèse, parmi les auteurs des enquêtes de l’époque. Les avocats des parties civiles ont été nettement plus sobres dans leurs demandes et n’ont cité que 17 témoins, tandis que le parquet a demandé à entendre les récits de 47 personnes devant le tribunal. (AGI)
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