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«Pour mon corps, je risque de mourir»- Corriere.it

by Nouvelles
«Pour mon corps, je risque de mourir»- Corriere.it

2024-03-21 21:34:26

Dans «Body Odyssey», au Festival de Bari, l’histoire du bodybuilder: «Dans les vidéos, je suis émerveillé par mes muscles. Est-ce que je me rase à cause des hormones ? Tout le monde se rase, hommes et femmes. Je sème la discorde, il y a ceux qui me demandent si je suis un homme. J’ai eu des garçons maigres”

Jacqueline Fuchs, un film sur la championne de bodybuilder : « Je risque de mourir pour mon corps »



BARI Le mot que le culturiste utiliser plus souvent, c’est “normal”. Et il ne faut pas s’arrêter à « l’apparence ». Au Bif&st de Bari, Odyssée du corps de Grazia Tricarico (en salles à partir du 11 avril), raconte l’histoire de Jacqueline Fuchs : à 52 ans, c’est une championne herculéenne d’âge moyen, suisse de naissance, qui s’est tournée tardivement vers la musculation, à 39 ans, après de graves difficultés. accident alors qu’il boxait.

Le film parle de sa vie et de son corps qui, dit le réalisateur, « produit un mécanisme d’attraction et de répulsion. Mais ensuite, cela prend une tournure abstraite, surréaliste et non documentaire. Le conflit avec le corps nous concerne tous.” Jacqueline est attachante, elle parle d’une voix douce… « Pour moi, c’est une douce guerrière ; il raconte sa normalité et son idéal esthétique, où l’harmonie est la perfection des volumes. C’est une question d’équilibre entre l’esprit et le corps.”

Elle a des anneaux aux narines et aux mamelons, des ongles, certains verts et d’autres roses, et un tatouage d’un papillon sur sa main gauche. On observe que dans une scène il se rase comme un homme à cause des hormones qu’il prend. «Tout le monde se rase – dit Jacqueline – hommes et femmes». Mais n’y prêtons pas attention… « L’important c’est l’équilibre et la vie en harmonie. L’envie de se muscler est une passion et non une maladie, il n’y a pas de morbidité.” Les hommes sont-ils intimidés par elle ? «Je divise. Les gens ordinaires me voient comme un athlète, même si dans la rue ils me demandent parfois si je suis un homme et je souris ; puis il y a la communauté fétichiste, fascinée par moi. J’ai eu des garçons maigres. Maintenant, j’ai une liaison avec un bodybuilder amateur.”

Une culturiste perd ses cheveux et saute son cycle menstruel. Un sport dans lequel vous courez le risque de mourir à cause des médicaments que vous prenez. «C’est le risque de tout autre sport extrême, même le pilote de Formule 1 risque la mort. Il y a des règles à respecter. J’aime pousser mon corps jusqu’aux limites, j’en ai façonné chaque centimètre.”

Dans le film, elle se prépare au concours Miss Body Builder of the World, supervisée par le coach démiurge (Julian Sands) avec qui elle entretient une relation ambiguë. C’est le dieu qui l’a créée avec des poids, des médicaments et de la nourriture. Jacqueline rencontre alors un beau garçon, tombe amoureuse de lui et son délicat cosmos émotionnel explose. Intérieurement féminin, extérieurement masculin. Fort physiquement, il est à l’intérieur d’une pâquerette emportée par un souffle de vent. “Je n’ai pas la perception de ce à quoi je ressemble extérieurement. Dans les vidéos, je suis émerveillé par mes muscles. Je ressens une sorte de déconnexion.” Que se passe-t-il avant les courses ? «Je dois faire d’énormes sacrifices, renoncer complètement à manger et parfois je ne suis pas présent à moi-même. J’ai le coach mental ce qui me rééquilibre en me donnant de la stabilité.” Y a-t-il une composante exhibitionniste ? «Pas en moi, mais oui, c’est là, avec les poids, beaucoup essaient de cacher leurs défauts. C’est ma vie et je ne changerai jamais. Mais j’aimerais continuer à être actrice. Ce n’est pas différent la musculation: Moi aussi je me mets en scène.” Et quand le corps l’abandonnera-t-il ? “Ça peut être culturiste jusqu’à 80 ans, il suffit de savoir se gérer.”

Jacqueline fait l’expérience de la réalité déformée de son corps (qui est pour elle un bouclier et non une armure), altéré par l’entraînement et les stéroïdes. Sculpté comme une statue du Bernin. Mais ses formes échappent à tout contrôle. Qu’est-ce que tu n’aimes pas dans ton corps ? “Rien, et je n’en suis pas prisonnier.” On lui demande ce qu’est la féminité. Elle est surprise, la réponse est énigmatique : “Ça vient de l’intérieur et pas de l’extérieur.” Et qu’est-ce que la beauté ? « Vivez une vie saine, comme la mienne ».

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21 mars 2024 (modifié le 21 mars 2024 | 19h34)



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