Les discussions sur l’accord d’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas se poursuivent à Doha. Un haut responsable israélien a qualifié les discussions menées par la délégation israélienne au Qatar jusqu’à mardi de “positives”, mais a souligné que les négociations seront “longues, difficiles et complexes”. Le chef du Mossad, David Barnea, a mené des discussions avec les médiateurs qataris et égyptiens avant de rentrer en Israël ce matin pour poursuivre les réunions et les délibérations avec les responsables israéliens. Les équipes de négociateurs du Mossad, du Shin Bet, du renseignement militaire et le général de réserve Nitzan Alon sont restées à Doha.
Au cours des discussions, des hauts responsables du renseignement égyptien sont intervenus pour empêcher le Hamas de mettre fin aux négociations alors que les troupes israéliennes menaient une opération contre le groupe terroriste à l’hôpital Shifa de Gaza.
Un responsable israélien a souligné l’importance de saisir l’opportunité d’un cessez-le-feu dans un contexte de pressions croissantes. Selon des sources, les États-Unis pourraient ralentir la vente de munitions à Israël en cas d’échec des négociations.
Les médiateurs qataris ont indiqué à Israël que ces pourparlers pourraient être le dernier cycle de négociations, même en l’absence d’accord conclu. Le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan a exprimé la difficulté à obtenir une trêve prolongée, soulignant que l’administration Biden continuera à faire pression pour y parvenir.
Un responsable israélien a estimé que les négociations à Doha pourraient durer au moins deux semaines en raison des difficultés de communication entre les délégués du Hamas à l’étranger et les dirigeants à Gaza après plus de cinq mois de conflit.
