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Pourquoi Aston Villa pourra-t-il dépenser plus pour les signatures que le Barça cet été ?

Pourquoi Aston Villa pourra-t-il dépenser plus pour les signatures que le Barça cet été ?

2023-07-24 08:30:35

BarceloneAston Villa était en deuxième division anglaise en 2019. Ils n’ont pas participé à la phase de groupes d’une compétition européenne depuis quinze ans. Au cours des trois dernières décennies, il n’a remporté qu’un seul titre, un Intertoto. Villa Park attire, en moyenne, un peu plus de 42 000 spectateurs. Et, malgré tout, ce sera l’un des nombreux clubs anglais qui, s’ils en ont besoin, pourraient finir par investir beaucoup plus d’argent que le Barça dans de nouvelles recrues cet été. La raison? Il y en a plusieurs : de la télévision à Fair-play financier, en passant par le muscle économique des propriétaires de clubs Premier.

Les possibilités financières de ceux de Birmingham sont une incitation à même de séduire deux des cadres les plus en vue du football espagnol et européen : Mateu Alemany, venu annoncer son départ du Barça et a fini par reculer ; et Monchi, qui a mis fin à sa deuxième étape en tant qu’architecte de Séville. Depuis son retour en Premier League lors de la saison 2019-20, le méchants ils ont pu investir plus de 100 millions d’euros au cours de chacun des quatre derniers étés. Cette année, ils suivent le même chemin : ils ont déjà dépensé 33 ans pour embaucher deux joueurs que le Barça avait sur leur radar : Pau Torres (Villa-real) et Youri Tielemans (Leicester City). La saison dernière, en plus d’avoir convaincu Coutinho, il a également remporté deux anciennes revendications des Blaugrana : Diego Carlos (Sevilla) et Álex Moreno (Betis).

Mais comment ce club de milieu de tableau a-t-il pu dépenser 520 millions en signatures depuis 2019 (le Barça en a investi 637 depuis) ​​? La généreuse répartition des revenus des droits audiovisuels en est l’une des clés : Aston Villa a encaissé 119,6 M£ (139,6 M€) lors de la saison 2021-22 malgré sa 14e place. L’Espanyol, quatorzième de la Ligue cette même saison, a reçu 54,5, soit près d’un tiers. Le Barça, deuxième, en a reçu 160. La répartition 2022-23 comprendra dépassement: l’équipe de Barcelone ne recevra plus 25% des droits audiovisuels après les avoir cédés, pour les 25 prochaines années, à Sixth Street, qui leur a avancé plus de 200 millions. En Premier League, pour le moment, aucun club n’a cédé un pourcentage des droits télévisuels. Cela implique que le Barça recevra environ 40 millions de moins par an, si le chiffre de l’année universitaire 2021-22 est répété. Aston Villa, quant à lui, recevra un bonus supplémentaire pour avoir amélioré sa position et sa qualification pour la Conference League, ce qui générera des revenus supplémentaires.

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Les critères de répartition des droits audiovisuels ont été homogénéisés dans les cinq grands championnats européens ces dernières années. Presque tous les championnats répartissent également 50% de l’argent qu’ils allouent à leurs premières divisions respectives entre tous les clubs. Seule la Ligue 1 introduit une nuance. Il alloue 30 %, mais ajoute 20 % supplémentaires qu’il distribue en fonction de la licence dont dispose le club : ceux qui restent dans la catégorie reçoivent l’intégralité de la somme, tandis que ceux qui sont promus et relégués bénéficient d’une remise.

Et comment chaque championnat se partage-t-il les 50% restants ? La Ligue et le Premier ministre attribuent 25% à la position que chaque équipe atteint dans le classement, en pondérant de manière échelonnée les cinq dernières saisons. En Serie A et en Ligue 1, en revanche, ils accordent plus de poids aux mérites sportifs, 30 %. Le championnat qui récompense le plus le classement final de chaque club est la Bundesliga, où jusqu’à 43% de la diffusion télévisée est allouée. Ce n’est pas la seule particularité présentée par le championnat allemand, qui réserve 4% à la présence et à la participation des jeunes locaux de moins de 23 ans et 3% en fonction de l’intérêt commercial conféré par une étude de marché à chaque club selon une enquête auprès de plus de 23.000 personnes de plus de 14 ans.

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Le reste des ligues, en revanche, alloue un pourcentage important au volume d’audiences télévisuelles, d’abonnés et de billets vendus par chaque club. En Italie et en France, ils allouent 20 %. En Espagne et en Angleterre, 25 %. En Premier League, ils prennent en compte les matchs qui sont diffusés au Royaume-Uni, car il existe des plages horaires protégées dans lesquelles les matchs ne sont pas télévisés dans le pays pour encourager la fréquentation du terrain. Derrière ces critères se cache un autre aspect clé : le volume d’affaires qui fait bouger les droits de chaque ligue. La Premier League a par exemple réparti 2 536,8 millions de livres (2 957,7 millions d’euros) entre les vingt clubs lors de la saison 2021-22. Presque le double des 1 585 millions distribués par la Ligue. Les trois autres grands championnats n’atteignent pas les 1 000 millions. Ce revenu supplémentaire, ajouté au fait que les règles d’inscription des joueurs en Premier League sont plus laxistes que celles de la Ligue, est un autre avantage compétitif pour les clubs anglais.

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Des milliardaires à la rescousse

Malgré les dettes qu’il contracte, qui ont rouvert le débat sur le modèle de propriété du Barça, le club continuera pour l’instant d’appartenir aux membres. Tout le contraire de ce qui se passe en Angleterre, où les clubs ne cessent de changer de mains. En 2018, Aston Villa a été rachetée par deux milliardaires qui ont sauvé une entité criblée de dettes après deux ans de gestion par le conglomérat chinois Recon Group. Nassef Sawiris, homme d’affaires égyptien considéré comme le deuxième homme le plus riche d’Afrique, avec une fortune estimée à environ 8,9 milliards de dollars (7,924 millions d’euros) selon Forbes, et Wesley Edens, un magnat américain qui aurait une fortune de 5,5 milliards de dollars (4,897 millions d’euros), plus que celle accumulée par Todd Boehly, le propriétaire de Chelsea, dirigent le fonds V Sports, qui a non seulement des capitaux pour faire d’Aston Villa d’Unai Emery une puissance européenne, mais veut aussi créer sa propre holding de football : ils sont déjà entrés dans la portugaise Vitória de Guimarães. Et ce ne sera pas le dernier club.



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