Pourquoi il n’y aura toujours que des reines du vin dans le Rheingau

Die Diskussion ist in vollem Gang, und inzwischen gibt es in der Pfalz sogar eine von bisher gut 6000 Unterstützern unterzeichnete Online-Petition, die sich für den Erhalt von „Weinkönigin und Krone“ einsetzt. Anlass ist die Ankündigung des Pfalzwein-Vereins, künftig auch Männer für das begehrte Amt zuzulassen. Die gewählten Repräsentanten sollen dann „Pfalzwein-Botschafter*innen“ heißen und – wenig glanzvoll – nur mehr schmucke Anstecknadeln tragen, wenn sie im Auftrag ihrer Weinbauregion werbend und informierend unterwegs sind.

Während solchen Neuerungen im Rheingau eine klare Absage erteilt wird, zeigen sich Mann und Frau in Rheinhessen, Deutschlands flächenmäßig größtem Anbaugebiet, grundsätzlich offen für Veränderungen. Sollte bei der Wahl der rheinhessischen Majestäten am 14. September im Ingelheimer Zentrum „kIng“ eine der beiden Bewerberinnen gewinnen, bliebe alles beim Alten: also bei der Bezeichnung Weinkönigin und der traditionell dazugehörigen Krone. Falls allerdings Levin McKenzie als gelernter Winzer das Rennen macht, wird es halt ein Weinkönig sein, der dann – was derzeit noch als Geheimsache behandelt wird – eigene, aber „zum Amt passende“ Insignien erhalten soll.

Andernorts, etwa am Mittelrhein, gibt es mit Gero und Felix schon seit 2022 erste Weinprinzen. Dabei werden männliche Hoheiten wahlweise mit Broschen, Schiefertafel-Amuletten oder aufwendig gestalteten Armreifen ausgestattet. Noch bleibt dem für die Wahl der Deutschen Weinkönigin zuständigen Deutschen Weininstitut mit Sitz in Bodenheim bei Mainz also mindestens ein Jahr Zeit, ehe erstmals ein Mann, so er es in diesem Herbst an die Spitze von einem der 13 deutschen Anbaugebiete schafft, am Thron rütteln und die Krone für sich beanspruchen könnte.

Lors du couronnement prochain, les 21 et 27 septembre au Saalbau à Neustadt an der Weinstrasse, comme c’est le cas jusqu’à présent, les femmes concourront sans exception. Viktoria Wolf, l’actuelle reine des vins du Rheingau, ne se présentera pas aux élections pour des raisons professionnelles.

Quoi qu’il en soit, à droite du Rhin, contrairement au Palatinat, la couronne n’est pas touchée. L’absence de la reine du vin lors de la présentation du programme de la Semaine du vin du Rheingau en début de semaine a été expliquée par le président du vignoble Peter Seyffardt comme étant des vacances de Sa Majesté. Le Rheingau n’a pas l’intention de suivre l’exemple du Palatinat. Seyffardt a évoqué les ambassadeurs vitivinicoles et culturels déjà actifs et que le Rheingau forme pour accueillir les visiteurs et les guider de manière experte à travers la région située entre Hochheim et Lorch. Le terme d’ambassadeur est donc déjà occupé.

Contrairement aux ambassadrices du vin, les reines sont des représentantes bénévoles pendant un an et jouissent d’une grande estime et de beaucoup d’attention, a déclaré Seyffardt. L’équipe est actuellement composée de Wolf, 26 ans, originaire de Hochheim, diplômée de l’Université de gestion publique et de sécurité, ainsi que de la fille du vigneron Silvana Fetzer et de la habitante de Lorcher, Paula Söhn, qui la soutiennent en tant que princesses. Tous trois sont des interlocuteurs appréciés lors des voyages organisés par des journalistes œnologiques étrangers.

Au total, il y aura bientôt 40 majestés du vin dans le Rheingau, car de nombreuses villes et communes ont nommé leurs propres reines et parfois jusqu’à trois princesses. Le 9 août, la plupart d’entre eux seront sur scène à Wiesbaden pour ouvrir la semaine du vin.

L’association n’est en réalité mécontente que du fait que sa plus haute représentation n’a pas été incluse dans l’élection de la reine allemande du vin depuis des années. C’est pourquoi Seyffardt a laissé au représentant du Rheingau le choix de participer ou non à Neustadt.

En 75 ans, la région viticole traditionnelle du Rhin n’a pu nommer que trois fois le plus haut représentant allemand : la dernière fois, il s’agissait d’Ulrike Neradt lors de son mandat en 1972/73. Auparavant, Marika Gebhardt de Martinsthal (1969) et Wilma Seyer de Kiedrich (1959) étaient autorisées à porter la couronne.

Il y avait aussi un homme qui représentait autrefois un village viticole du Rheingau : Clemens Weißenberger a assumé le rôle de Bacchus à Martinsthal pendant au moins sept ans dans les années 1990. Cependant, expressément en tant que « gardienne » de la couronne de vin jusqu’à ce qu’une jeune femme soit enfin retrouvée.

Il y a trois ans, une Bacchus a de nouveau été choisie, mais uniquement comme « personnage secondaire » pour devenir la reine du vin du Martinsthal. Selon Seyffardt, le Rheingau ne voit pas encore la nécessité d’un roi du vin et invite la population au couronnement de la nouvelle reine du vin Lena Orth à la mi-septembre au monastère d’Eberbach : « Nous ne changerons rien ».

En Hesse rhénane, où Levin McKenzie, Katja Klemmer et Laura Schlösser ont formé une équipe Queenie composée de trois candidats apparemment égaux, les chances de victoire semblent également bonnes pour tous les candidats. Nous travaillons avec eux depuis des semaines : des séminaires sensoriels et rhétoriques sont au programme, ainsi que des dégustations de vins et des visites de vignerons.

Le plus important n’est pas de savoir qui héritera finalement de la titulaire Annalena Baum, déclare McKenzie, 24 ans, originaire de Wackernheim, qui a suivi une formation de vigneron et étudie actuellement la gestion des affaires. Il aime « pouvoir participer. Parce que ce sera une bonne chose pour nous en tant qu’équipe. » En tant qu’exploitant du blog sur le vin « Wein on Wednesday », il se réjouit de cette tâche, même si cela lui prendra beaucoup de temps : que ce soit en tant que prince du vin. ou même en tant que roi.