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Pourquoi la plénière peut-elle analyser l’action contre Janones après que le Conseil d’éthique l’ait rejetée ?

Pourquoi la plénière peut-elle analyser l’action contre Janones après que le Conseil d’éthique l’ait rejetée ?

Un groupe de parlementaires de l’opposition a déposé un recours contre le dépôt du dossier du député André Janones (Avante-MG) auprès du Conseil d’éthique de la Chambre. Cette mesure, sans précédent, pourrait amener la décision sur le mandat de Janones en séance plénière de la Chambre.

André Janones a été dénoncé au Conseil d’éthique pour violation du décorum parlementaire dans le cas des rachadinhas. Une enquête du Tribunal fédéral (STF) vise à savoir si le parlementaire a prélevé une partie des salaires de ses employés de bureau.

Début juin, le procès contre Janones a été rejeté par 12 voix contre cinq. L’opposition n’était pas satisfaite du résultat et a décidé de faire appel d’une disposition du Code d’éthique de la Chambre, qui permet de présenter un appel en séance plénière de la Chambre. La demande compte déjà 62 signatures – le minimum requis était de 52.

Comment fonctionne le processus?

Celui qui décide quand le texte sera discuté est le président de la Chambre, Arthur Lira (PP-AL). Il n’y a pas de date prévue pour que la demande soit inscrite à l’ordre du jour du vote de la Chambre et il n’y a toujours pas de consensus sur la procédure qui sera suivie si l’appel est approuvé.

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En effet, en raison de la nouveauté de l’affaire, le Code d’éthique et le Règlement intérieur de la Chambre des députés ne précisent pas la procédure à suivre après l’approbation du recours.

Fissure suspectée

Au Conseil d’éthique, l’affaire contre Janones a été rapportée par le député Guilherme Boulos (PSol-SP), qui a soutenu que l’affaire devrait faire l’objet d’une enquête judiciaire.

En outre, Boulos a affirmé que la Chambre ne peut pas juger des actes commis avant le mandat actuel. L’enquête indique que l’affaire se serait produite entre 2019 et 2022, lors du premier mandat de Janones. Le mandat actuel a débuté en 2023.

La séance au cours de laquelle le procès contre Janones a été déposé a été marquée par une série de confusions. Les députés Zé Trovão (PL-SC), Éder Mauro (PL-PA) et Nikolas Ferreira (PL-MG) ont provoqué Janones en criant « lâche » et « cracker ».

Cible de provocations, Janones a eu du mal à réagir. C’est alors qu’une bousculade a commencé entre lui et les députés Nikolas et Éder. Des insultes ont également été échangées. Au milieu des affrontements, la Police Législative a dû intervenir et André Janones a quitté les locaux du collège escorté par des agents.

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