C’est un fait: si l’édition 2022 de la “Star Ac’” avait enregistré de belles audiences et réussi son exposition sur les réseaux, celle de 2023 a confirmé la tendance. Des audiences au beau fixe – les 14 primes ont réuni en moyenne 3,2 millions de téléspectateurs (et 4,3 millions pour la finale), auxquels s’ajoutent le replay) – et une visibilité des candidats sur les réseaux qui a explosé. Pierre Garnier, le gagnant, compte plus de 1,2 million d’abonnés sur Instagram, et son single “Ceux qu’on était” cumule plus de 25 millions d’écoutes sur Spotify.
À guichets fermés
Quant à la tournée de 74 dates, qui a débuté le 9 mars au Zénith d’Amiens et passera par la Suisse et la Belgique, elle affiche déjà complet dans bon nombre de villes. Ce samedi soir, ce sera dans un Palais Nikaïa comble que les sept académiciens choisis par le public se produiront. À domicile pour Djebril, originaire de Carros, et Candice, qui vit à Cannes.
Mais comment expliquer un tel engouement du public à l’égard de ces jeunes artistes encore inconnus il y a six mois?
Effet nostalgie
Au premier rang des raisons permettant de comprendre un tel carton, il y a le côté intergénérationnel. À l’origine, les huit premières saisons s’étaient déroulées sur TF1 du 20 octobre 2001 au 19 décembre 2008.
Parmi les spectateurs les plus assidus de l’édition 2023, nul doute que figuraient nombre de nostalgiques de l’époque où l’on avait vu débuter au château de Dammarie-les-Lys Jenifer, Olivia Ruiz, le regretté Grégory Lemarchal ou encore Nolwenn Leroy. Sans doute heureux de retrouver les deux premières en duos, deux décennies plus tard, avec la jeune génération. Une Olivia Ruiz pourtant réticente à l’idée de revenir dans l’émission au départ.
L’indéboulonnable Nikos Aliagas et le producteur lui ayant alors, tous les deux, garanti que les choses avaient changé, la “femme chocolat” a fini par se laisser convaincre et par fondre d’émotion en présence des candidats. Tout comme les professeurs des premières saisons, invités le temps d’une journée à participer aux éval’ des élèves. Jusqu’au générique de l’émission “Love Generation” de Bob Sinclar, demeuré inchangé depuis le début. Un ultime clin d’œil.
Bienveillance
La deuxième raison de la popularité de cette édition tient au profil même des candidats. Unanimement reconnus par les professeurs, les invités et le public comme respirant l’empathie, la bienveillance et la solidarité entre eux. Pas une once de fourberie ou de rivalité, bien au contraire…
Enfin, outre les moyens déployés par TF1 pour offrir, chaque semaine, au public un show de grande ampleur, le public n’a pas manqué de remarquer que chaque prime apportait son lot de surprises. Notamment lorsque Dadju a subitement interrompu son interprétation, avec Pierre, de “Compliqué” pour l’inviter à chanter pour la première fois sur scène sa propre composition, “Ceux qu’on était”.
Cocktail bien dosé
Un cocktail parfaitement dosé donc, à la fois régressif, plein de douceur mais rehaussé d’un soupçon de suspense qui a manifestement conquis le public.
Seul bémol pour les fans: soumis à un rythme effréné entre la tournée et la préparation de leur premier single, les candidats ne feront pas la quotidienne de 15 minutes initialement prévue sur TFX et TF1+ pendant la tournée. Raison de plus de les applaudir en live.
> Nikaia, Nice, samedi 16 mars. Complètement.
> Dôme, Marseille, dimanche 17 mars. Complet.
> Zénith, Toulon, dimanche 30 juin. De 49 à 139 euros.
2024-03-16 13:30:00
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