Pourquoi le régiment de paras du 8eRPIMa commémore les combats de Bazeilles et porte sur son insigne une ancre d’or

l’essentiel
Chaque année, le 8e RPIMa commémore les combats de Bazeilles à l’occasion d’un cross lourd régimentaire à travers les rues de Castres qui s’achève par un saut traditionnel et se clôture par un déjeuner “colonial”.

Pour traverser le centre-ville en voiture hier matin, il fallait s’armer de patience. Rendue difficile par les travaux en cours, la circulation l’était encore un peu plus avec la marée de paras du “8” venue clore leur périple sportif par un saut dans l’Agout. Chaque année, le 8e RPIMa commémore les combats de Bazeilles à l’occasion d’un cross lourd régimentaire à travers les rues de Castres qui s’achève par un saut traditionnel et se clôture par un déjeuner “colonial”.

“Avec le temps, Bazeilles est devenu un symbole de commémoration pour les troupes anciennement « coloniales », aujourd’hui appelées, comme en 1870 « de marine ». Le souvenir de ces combats est célébré chaque année depuis 1952, le 31 août et le 1er septembre, par les corps de troupe de France, d’Outre-mer et sur les lieux mêmes de la bataille”, nous indique le régiment.

Un cross lourd pour commémorer les combats de Bazeilles. /8eRPIMa

L’occasion d’en savoir un peu plus sur l’historique de cette ancienne bataille, d’autant que le régiment castrais de parachutistes d’infanterie de Marine porte sur son insigne régimentaire une ancre d’or et ses marsouins arborent un béret avec l’insigne parachutiste colonial. L’ensemble de ces éléments évoquent l’appartenance du 8e RPIMa aux Troupes de marine.

“Le 31 août 1870, sur ordre du général Mac Mahon, la 2e brigade du général Martin des Pallières doit reprendre le village de Bazeilles, situé près de Sedan et entouré par les soldats bavarois. D’importance stratégique car situé sur la frontière franco-prussienne (aussi appelée franco-allemande), ce village est le théâtre d’une bataille acharnée et extrêmement meurtrière. Pendant 24 heures, les marsouins et les bigors réunis au sein de la Division bleue luttent et réussissent à faire battre en retraite les Bavarois”, relate le régiment, avant de dévoiler le tournant de la bataille.

Les militaires ont traversé les rues de la ville avant le saut traditionnel. /8eRPIMa

Les militaires ont traversé les rues de la ville avant le saut traditionnel. /8eRPIMa

“Le 1er septembre de la même année, l’armée prussienne revient en nombre. En infériorité d’effectifs et en manque de munitions, les soldats français résistent héroïquement. Les quarante derniers se retranchent avec le commandant Lambert dans une auberge en feu. La dernière munition sera tirée par le capitaine Aubert. Cet épisode, écrira une des plus notables pages de l’armée française à Bazeilles, avec au total, 2 655 soldats de la Division bleue et plus de 5 000 Prussiens seront tombés dans les combats de Bazeilles.”

Les marsouins du “8” entretiennent une cohésion unique propre aux troupes de marine

Héritiers de la « coloniale », venant de tous horizons et servant en tous lieux, les marsouins parachutistes du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine, entretiennent une cohésion unique propre aux troupes de marine. Et le régiment de conclure : “Fort d’expériences humaines inédites, le régiment développe des capacités adaptées à chaque théâtre d’opérations ou dans le cadre du service outre-mer. Cette connaissance de l’autre et de son environnement offre au 8e RPIMa une maîtrise de tous les milieux, qu’ils soient désertiques, équatoriaux, urbains ou montagneux, et une capacité sans pareille d’ouverture, d’écoute et d’accueil.”

Les ennemis sont prévenus !

2024-09-04 10:00:00
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