Pourquoi les adhésifs climatiques collent à nouveau

Eigentlich hatte die Letzte Generation dem Kleben abgeschworen. Um anschlussfähiger zu werden, wollten die Aktivisten ihre Protestform ändern und fortan auf „ungehorsame Veranstaltungen“ setzen, die ohne Bindemittel auskommen sollten. Am Mittwoch aber klebten einige Aktivisten auf dem Rollweg einer Start- und Landebahn und blockierten am Flughafen Köln/Bonn drei Stunden den Betrieb, heute Morgen legten sie den Frankfurter Flughafen lahm. Das sollte Teil eines internationalen Protests sein, ähnliche Aktionen gab es zum Beispiel in London und Oslo. Wollen die Aktivisten der Letzen Generation also wieder Klimakleber sein?

Lina Johnsen von der Letzten Generation weiß, dass sich Pläne ändern können. Eigentlich wollte sie für die Letzte Generation ins Europaparlament einziehen, schmiedete schon Pläne, wie sie dort protestieren könnte. Aber sie bekam nicht genug Stimmen für ein Mandat und musste ihren Umzug nach Brüssel absagen. Nun erklärt sie, was die neue Klebeaktion soll: „Flughäfen sind symbolisch wie faktisch Orte der Klimakatastrophe und sozialen Ungerechtigkeit“, sagt Johnsen der F.A.Z. „Der Flugverkehr muss fair runtergefahren werden, allen voran Privatjet- und Inlandsflüge.“

Schon am Mittwoch hatten die Aktivisten auch zu einer Pressekonferenz geladen, um sich zu erklären. Nein, das wiedergekehrte Kleben sei keine grundsätzliche Planänderung, hieß es da. Schließlich habe man schon im Januar als Teil des Strategiewechsels angekündigt, Orte aufzusuchen, die für die Klimakrise stünden. Ausgeschlossen habe man nur Klebeblockaden im Straßenverkehr, dabei bleibe es im Übrigen. Ohnehin gelte der Protest nicht den „normalen Menschen“, nicht einmal den urlaubswilligen Flughafenkunden, sondern der „kriminellen Politik“, die so etwas Klimaschädliches wie Fliegen ermögliche, ja sogar fördere.

Bei der Blockade in Frankfurt stellte sich einer der Aktivisten als „Yannick, 25 Jahre, auch bekannt als Bali-Flieger“ vor. Er sei einer der Aktivisten, die vor zwei Jahren Empörung hervorgerufen hatten, weil sie in Südostasien Urlaub machten, statt einen Gerichtstermin in Stuttgart wahrzunehmen. Auf der Plattform X verbreitete die Letzte Generation ein Video, in dem der Aktivist sagt, nicht die Entscheidung, in den Flieger zu steigen sei das Problem. Das Problem sei, dass die Regierung die Flugindustrie „mit Milliarden Euro Steuergeschenken unterstützt“.

Au cours de la dernière génération, le regain d’utilisation de la colle était controversé. Johnsen rapporte de longues discussions entre militants allemands sur la question de savoir s’ils devaient participer à la campagne internationale contre les aéroports. Alors que d’autres militants pour le climat d’autres groupes rejettent de toute façon souvent le caractère collant de la Dernière Génération, leurs partisans sont désormais minoritaires au sein de la Dernière Génération – mais ils ont la bénédiction de la direction de l’organisation pour leur protestation : « C’est un petit groupe au sein de la Dernière Génération. Last Generation Generation qui mène ces manifestations « d’éléphant dans la pièce » », déclare Johnsen.

Deux évolutions ont permis la fin des barrages routiers en hiver. D’un côté, il y avait de moins en moins de militants désireux de s’en tenir à leurs positions. Même si les tribunaux ne s’accordent toujours pas sur leur appréciation de ces crimes – il existe des acquittements ainsi que des condamnations avec différents niveaux de peine – les sanctions plus sévères ont impressionné certains militants, même dans le cercle dirigeant de l’organisation.

D’un autre côté, la dernière génération avait remarqué qu’ils perdaient le soutien même parmi ceux qui étaient initialement bien intentionnés – et que la grande majorité rejetait de toute façon leur forme de protestation. Le résultat fut l’abandon du collage. Toutefois, elle ne devrait pas s’appliquer aux aéroports tant que le gouvernement fédéral n’aura pas signé un « traité international » qui stipule une sortie du charbon, du pétrole et du gaz d’ici 2030.

Après que la dernière génération ait déjà eu accès à plusieurs reprises aux aéroports, le gouvernement des feux tricolores a déjà préparé une réponse. Le cabinet accepte de renforcer la loi sur la sécurité aérienne afin que « toute intrusion intentionnelle et non autorisée » sur, entre autres, le tarmac et les pistes soit punissable. Mais le Bundestag doit encore s’en occuper.

Mercredi, le ministre fédéral des Transports Volker Wissing (FDP) a souligné : « La protection du climat ne doit pas être utilisée par des actions criminelles. » La dernière génération met en danger des vies humaines et cause des millions de dégâts économiques. «Cela ne peut pas être toléré. Une compensation doit également suivre », a écrit Wissing sur Platform X.

Le ministre de l’Environnement et des Transports de Rhénanie du Nord-Westphalie, Oliver Krischer (Verts), a déclaré au “Rheinische Post” qu’il se félicitait du fait que le gouvernement fédéral ait présenté le projet de loi : “J’espère que cela dissuadera des interventions aussi dangereuses dans le trafic aérien”.

Les militants ne sont cependant pas impressionnés par les sanctions attendues. Ils ont déjà exposé leur point de vue mercredi : le gouvernement fédéral est criminel parce qu’il échoue dans la crise climatique. Les militants estiment donc que leur protestation est justifiée. Les interdictions légales ne pourraient rien changer à cela.