Les coups frappent généralement les personnes âgées. Les âge moyen pour la condition dévastatrice – dans laquelle l’apport sanguin à une partie du cerveau est bloqué ou lorsqu’un vaisseau sanguin dans le cerveau éclate – est d’environ 71,4 ans chez les hommes et 76,9 ans chez les femmes. La génération Y, cependant, commence à faire baisser ces moyennes.
Maintenant âgés de 27 à 42 ans, les Millennials souffrent d’AVC à des taux plus élevés que leurs ancêtres au même âge, inverser un déclin de 40 ans dans les décès par AVC. Entre 2003 et 2012, il y a eu une augmentation de 32 % des accidents vasculaires cérébraux chez les femmes de 18 à 34 ans et une augmentation de 15 % chez les hommes de la même tranche d’âge, selon les chercheurs du CDC. Lorsque Scientifique Américain davantage analysé les données, ils ont constaté que la hausse était principalement centrée dans l’Ouest et le Midwest, où les taux d’AVC chez les jeunes ont augmenté de 70% et 34%, respectivement, avec des augmentations particulièrement fortes dans les zones urbaines. Maintenant, environ une personne sur dix qui a un accident vasculaire cérébral aux États-Unis a moins de 45 ans.
Jeunes victimes d’AVC
Il existe de nombreuses explications possibles à cette tendance déconcertante. Augmentation du stress, baisse des niveaux d’activité physique et moins de visites chez le médecin chez les Millennials peuvent tous jouer un rôle. Un récit monte cependant au premier plan. Alors que la consommation de cigarettes aux États-Unis est passée d’un niveau alarmant d’environ 45 % dans les années 1950 à tout juste 12,5% en 2020, tous les Américains ont collectivement profité de moins de fumée dans les lieux publics, ce qui s’est traduit par une réduction des taux de cancer du poumon, de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. Mais depuis les années 1970, les avantages pour la santé publique de la réduction du tabagisme sont érodés par l’augmentation de l’obésité et ses complications de santé connexes.
L’obésité infantile est particulièrement nocive en ce qui concerne les AVC précoces, et la génération Y a été la première génération à être véritablement touchée par cette tendance alarmante. Le taux de obésité infantile a plus que triplé, passant de 5 % en 1978 à 18,5 % en 2016, laissant beaucoup plus d’enfants accablés par des affections associées telles que le diabète et l’hypertension, qui peuvent conduire à un accident vasculaire cérébral.
Il y a de bonnes nouvelles. Grâce à l’amélioration des soins médicaux, les taux de mortalité par AVC ont fortement diminué entre 1975 et 2019, environ 65 % pour les AVC hémorragiques (causés par l’éclatement d’un vaisseau sanguin) et 80 % pour les AVC ischémiques (causés par l’obstruction d’un vaisseau sanguin). Et avec une plus grande plasticité cérébrale, les jeunes sont plus apte à récupérer. Pourtant, les accidents vasculaires cérébraux peuvent laisser la génération Y avec complications durablestels que des convulsions occasionnelles, l’incontinence, des troubles cognitifs, des difficultés d’élocution et une diminution du contrôle musculaire, sans parler d’un risque fortement accru d’un futur accident vasculaire cérébral.
L’augmentation des accidents vasculaires cérébraux n’est pas le seul problème de santé auquel la génération Y est confrontée. Les tarifs de plusieurs cancersnotamment celles liées à une mauvaise alimentation, augmentent pour les moins de 50 ans.
Régime et exercice
La meilleure solution pour inverser la hausse des AVC précoces est que la génération Y et les générations futures mange bien et faire de l’exercice, surtout dès le plus jeune âge. Les écoles et les parents ont ici un rôle essentiel à jouer. L’emprise de l’obésité peut être difficile à briser si elle s’installe à un âge tendre, mais si des habitudes de vie saines sont inculquées tôt, il est probable qu’elles resteront une seconde nature.
