Pourquoi les prêts convertibles ne sont pas toujours une bonne idée

Un article invité de Nikolaus D. Bayer, investisseur providentiel actif et Business Angel allemand de l’année 2020. Bayer a fondé la société de sécurité financière Iris Analytics en 2007 et l’a vendue au groupe technologique IBM huit ans plus tard.

Les prêts convertibles sont très répandus dans le milieu des startups. Si le temps presse parce que les liquidités existantes dépassent les besoins attendus à court terme, la mise en œuvre et la mise à disposition de ressources financières avec des prêts convertibles s’effectuent plus rapidement qu’avec une augmentation de capital. La structure contractuelle des prêts convertibles est moins complexe, les parties renoncent généralement à une certification notariée et il n’est pas nécessaire d’attendre l’inscription au registre du commerce. Le prêt et les intérêts courus seront ensuite convertis ultérieurement en actions de la société.

Dans mon travail d’investisseur providentiel, je constate de plus en plus souvent que des fondateurs souhaitent réaliser leur premier financement externe sous la forme d’un prêt convertible. Cela se justifie généralement par le fait qu’une évaluation factuelle de l’entreprise n’est pas encore possible au début. Et comme nous venons de le mentionner, les contrats sont moins compliqués et les processus sont plus rapides. Cette approche est étonnamment souvent acceptée du côté des investisseurs – peut-être parce que « rapide » et « simple » sont des termes positifs et le meilleur style de startup. Cependant, la pratique montre à maintes reprises que de tels investissements (initiaux) entraînent des inconvénients importants pour toutes les parties.

Les prêts convertibles sont de la procrastination