Pour les 45 millions d’Américains qui dépendent de l’ACA, la présidence de Trump pourrait apporter des changements majeurs dans l’accessibilité à des soins de santé abordables. JD Vance a clarifié le plan de l’ancien président Trump en proposant d’établir des « groupes à haut risque » pour les patients les plus malades, ce qui rétablirait essentiellement les restrictions basées sur des conditions préexistantes et démantelerait l’ACA.
La loi empêche actuellement les compagnies d’assurance de refuser ou d’augmenter les primes en fonction de conditions préexistantes, notamment des maladies comme le diabète, les maladies cardiaques et le cancer. Avec l’augmentation du nombre de jeunes développant des maladies précancéreuses, il s’agit d’une question vaste et essentielle. Cependant, ils constituent par nature une pente glissante : tout peut être considéré comme une condition préexistante avec suffisamment de données pour le sauvegarder.
La proposition de Vance pourrait inverser l’impact égalisateur de l’ACA. Se séparer en fonction de « groupes à haut risque », en particulier sans lignes directrices claires alors que les taux de cancer augmentent chez les jeunes, pourrait mettre en péril l’accessibilité aux soins de santé pour de nombreux Américains.
L’extension des prestations de Medicare pour couvrir les soins à domicile, les services de vision et d’audition est devenue une proposition démocrate marquante. Le vice-président Harris suggère de soutenir cette expansion en utilisant les économies réalisées sur les prix négociés des médicaments – en modifiant les avantages à court terme pour inclure l’assistance aux soins chroniques et les aides à domicile.
L’expansion de Medicare pourrait alléger le fardeau de la « génération sandwich », qui s’occupe à la fois des enfants et des parents vieillissants. Elle a été transparente quant à ses intentions concernant Medicare. Même si la proposition de Harris étend essentiellement les avantages aux services essentiels, Trump n’a pas clarifié cette question malgré son importance. Il n’a pas explicitement exposé ses projets futurs concernant Medicare ; mais sa position historique est qu’une augmentation des coûts est nécessaire.
Pendant la présidence de Trump, il a présenté quatre budgets annuels consécutifs visant à réduire les dépenses de Medicare. Sa position vague concernant les plans Medicare présente un risque important pour ceux qui en dépendent pour leurs soins de santé. Medicare fournit un service vital à 67 millions de personnes, qui peuvent l’utiliser pour des soins réguliers, l’accès aux médicaments et aux traitements essentiels. Sans un plan clair, son ambiguïté pourrait conduire à une incertitude quant à l’accès au traitement sur lequel comptent de nombreuses personnes âgées et handicapées.
La décision Dobbs, accréditée sur le choix des juges de la Cour suprême par le président Trump, a transformé les soins de santé et sera renforcée par toute législation signée concernant le droit à l’avortement par État. L’avortement est classé comme la question prioritaire pour un huitième des votants. Le vice-président Harris a promis de signer tout projet de loi rétablissant le droit à l’avortement, tandis que le président Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il avait l’intention de laisser le droit à l’avortement aux États individuels, sans prendre de position explicite sur la question.
Cependant, laisser les décisions aux États a eu un impact sur la qualité globale des soins de santé dans chacun d’eux. De nombreux médecins résidents et prestataires évitent et quittent les États où l’avortement est interdit, ce qui aggrave la pénurie de médecins. La réduction du nombre de prestataires pourrait entraîner un accès réduit aux soins prénatals, des retards dans les soins d’urgence et un accès moindre aux soins de fécondation in vitro. L’accessibilité aux soins de santé constitue un défi constant et la législation relative au droit à l’avortement a déjà eu de fortes répercussions.
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