Pourvoirie des Laurentides : Maxime De Varennes écope de trois ans de prison ?

Pourvoirie des Laurentides, situé dans le nord de la province de Québec, est l’un des endroits les plus populaires pour la chasse et la pêche. Cependant, ce lieu idyllique a récemment été secoué par l’affaire de Maxime De Varennes. Ce dernier a été condamné à trois ans de pénitencier pour avoir pêché illégalement dans les eaux de Pourvoirie des Laurentides. Cette affaire a suscité des réactions mitigées dans la région, certains soutenant le strict respect des règles de la pourvoirie, tandis que d’autres critiquent la sévérité de la sentence. Dans cet article, nous explorerons les détails de l’affaire et les réactions des parties prenantes.


L’ancien propriétaire de la Pourvoirie des Laurentides, aujourd’hui nommée la Pourvoirie de La Doré dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Maxime De Varennes, risque une peine de trois ans de prison. Ce dernier avait été reconnu coupable en octobre dernier de diverses fraudes et faux-semblants, et s’était fait connaître du grand public en 2016 après s’être attaqué à une équipe de tournage.

Lire aussi  Incendie dans un appartement, les pompiers sauvent grand-mère et petite-fille

Entre mai et juin de cette même année, Maxime De Varennes avait trompé neuf entreprises en émettant dix chèques sans provisions, pour un total d’environ 130 000 $. Il n’a jamais respecté ses ententes de paiement et les victimes n’ont jamais été remboursées. Le juge Michel Boudreault l’avait qualifié de «menteur», «manipulateur» et «d’une grande malhonnêteté», ajoutant qu’il était «complètement insouciant des conséquences de ses engagements.»

Au moment des représentations sur sentence, la directrice des poursuites criminelles et pénales, Me Marie-Philippe Charron, a plaidé pour une peine de trois ans de pénitencier, arguant que Maxime De Varennes avait planifié et prémédité ses actes par cupidité et qu’il pourrait récidiver s’il sortait libre.

La défense, elle, suggère une condamnation d’emprisonnement en société de 12 à 20 mois avec une peine de travaux communautaires en guise de probation. Selon Me Charles Levasseur, Maxime De Varennes doit être considéré comme le principal perdant dans cette affaire, émettant des chèques sans provisions pour garder sa pourvoirie et pour gagner du temps. La poursuite demande également le remboursement des sommes aux victimes, mais la défense affirme que les actifs de Maxime De Varennes ne suffisent pas.

Lire aussi  Le Parlement chilien adopte une loi controversée sur la police

Le juge Michel Boudreault rendra sa sentence le 7 juin prochain.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.