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Première femme présidente (nommée) aux États-Unis : Hillary Clinton

by Nouvelles

Saviez-vous qu’Hillary Clinton est devenue en 2016 la première femme candidate à la présidence d’un grand parti politique, faisant de sa campagne un événement historique dans l’histoire américaine ? Malgré près de trois millions de voix de plus que Donald Trump, le système du collège électoral a empêché Clinton de remporter la présidence. Cet événement a permis de réfléchir à celles qui ont ouvert la voie tout en soulignant les obstacles auxquels les femmes en politique sont constamment confrontées.

Victoria Woodhull a annoncé son intention de se présenter à l’élection présidentielle en 1872, soit 50 ans avant que les femmes puissent voter. En tant que courtier en bourse et propriétaire d’un journal, Woodhull a fait preuve d’audace en faveur des droits des femmes. Elle a écrit ce qui suit dans une lettre au New York Herald en 1870 :

« Je me déclare maintenant candidat à la présidence. Je suis parfaitement conscient qu’en assumant cette fonction, je susciterai plus de moqueries que d’enthousiasme. »

Malgré sa détermination, Woodhull a dû faire face à des défis de taille, notamment le fait d’être trop jeune de quatre ans pour se présenter à l’élection présidentielle. Des militants célèbres comme Susan B. Anthony se sont éloignés d’elle en raison de ses opinions controversées sur « l’amour libre ».

Le Parti de l’égalité des droits et son héritage

Dans sa campagne pour le Parti pour l’égalité des droits, Woodhull a défendu les droits civiques des Afro-Américains, l’amélioration des conditions de travail et les droits des femmes. Bien qu’elle ne figurait sur aucun bulletin de vote, elle a marqué le début d’une nouvelle ère pour les femmes dans la politique américaine.

Après Woodhull, d’autres femmes ont fait tomber les barrières. En 1884 et 1888, Belva Ann Lockwood s’est présentée aux élections présidentielles. En 1964, Margaret Chase Smith a présenté sa candidature à la convention républicaine.

En 1972, Shirley Chisholm est devenue la première femme afro-américaine à se présenter comme candidate d’un grand parti, et Pat Schroeder a fait la une des journaux en 1988 lorsqu’elle a déclaré : « J’ai un cerveau et un utérus et je les utilise tous les deux », démontrant ainsi sa capacité à jongler entre responsabilités parentales et politiques.

Hillary Clinton : une success story moderne

En 2016, la candidature d’Hillary Clinton a représenté l’aboutissement des efforts déployés par ses prédécesseurs. Elle a remporté 65 853 514 voix (48,2 % du vote populaire), tandis que les 62 984 828 voix de Trump (46,1 %) reflètent la profonde division de l’électorat. Le succès de sa campagne en matière de collecte de fonds (plus de 1,2 milliard de dollars) a souligné le soutien important dont bénéficie sa candidature.

Même si le plafond de verre n’a pas été brisé, les efforts de Woodhull, Lockwood, Chisholm et Clinton l’ont aujourd’hui affaibli. Les futures générations de femmes leaders se sont inspirées de leurs aventures, qui ont transformé la politique américaine. L’avenir montre clairement qu’il existe encore un nombre infini d’opportunités et que la voie qui mène les femmes à des postes de direction est encore en évolution.

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