La grippe aviaire H3N8 est une souche virulente qui touche les oiseaux depuis plusieurs années. Néanmoins, les cas de transmission à l’homme restent rares. C’est pourquoi l’annonce de la mort d’une femme à cause de ce virus est une première connue dans le monde. Cette situation alarmante nécessite une attention particulière afin d’en comprendre les causes et de mettre en place des mesures de prévention adéquates. Dans cet article, nous allons revenir sur cet événement tragique et explorer les répercussions qu’il peut avoir pour l’avenir.
Une femme de 56 ans est morte en Chine de la grippe aviaire H3N8, virus en circulation depuis 2002 qui n’avait pas fait jusqu’à présent de victime humaine connue. Le virus était considéré comme étant susceptible de se transmettre aux chevaux, aux chiens et aux otaries mais n’avait pas été détecté sur des humains avant deux premiers cas, non mortels, en Chine en avril et mai 2022. La patiente avait des antécédents d’exposition à la volaille vivante et de fréquentation de marchés aux oiseaux vivants. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné que les données disponibles montraient que ce virus ne se transmettait pas entre humains et que, par conséquent, le risque de sa propagation au niveau national, régional et mondial était considéré comme faible. Cependant, l’OMS a rappelé la nécessité d’une surveillance constante en raison des mutations permanentes des virus. La source exacte de l’infection de la patiente reste à déterminer, tout comme le lien entre ce virus et les autres grippes aviaires de type A (H3N8) qui circulent dans le milieu animal.
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