Près de la moitié des entreprises estiment que la situation économique va se détériorer l’année prochaine | Économie

Près de la moitié des entreprises estiment que la situation économique va se détériorer l’année prochaine |  Économie

2023-10-10 20:57:16

Un peu moins de la moitié des entreprises espagnoles (44,3%) estiment que la situation économique va se détériorer l’année prochaine, selon une analyse du climat des affaires réalisée par la Chambre de Commerce et la société d’études démographiques Sigmados. Les hommes d’affaires affirment que l’évolution des coûts du travail et des prix à la consommation sont les principaux facteurs qui enregistreront de moins bonnes performances en 2024.

Les petites entreprises sont celles qui affrontent 2024 de la pire humeur ; tandis que les grandes entreprises envisagent l’avenir avec un léger optimisme.

Par secteur, les entreprises liées au secteur agroalimentaire, au tourisme, à l’hôtellerie, à la restauration et à la construction sont plus pessimistes quant à l’évolution du marché.

Malgré ces données, 70% des entreprises atteignent ou dépassent leurs attentes en 2023. De plus, 50,8% des entrepreneurs se sont montrés très optimistes quant à leur évolution au cours de cette année.

Les ventes à l’étranger et les importations de fournitures sont les deux domaines dans lesquels les entreprises s’attendent à une meilleure évolution l’année prochaine, même si cette enquête a été réalisée avant l’attaque du Hamas contre Israël, la Chambre de Commerce est prudente avec les prévisions.

Le président de la Chambre de Commerce demande au gouvernement d’orienter sa politique vers les entreprises car c’est le meilleur moment pour renforcer le tissu industriel et se rapprocher des grandes puissances européennes comme l’Allemagne, la France ou l’Italie. Près de la moitié des entreprises se méfient des fonds. La prochaine génération.

Peu de connaissance des fonds européens

L’enquête reconnaît que 44,8% des entreprises ne font pas confiance à la capacité des aides non remboursables de l’Union européenne à transformer et moderniser le tissu économique. Sur ces 44,8%, un tiers fait peu confiance et un sur dix ne fait confiance à rien. Malgré cela, une entreprise consultée sur quatre (25,2%) estime que ces types de fonds ont la capacité d’améliorer le secteur.

Le rapport, présenté ce mercredi par José Luis Bonet, président de la Chambre de commerce, et Rosa Díaz, directrice générale de Sigmados, indique que quatre entreprises sur dix disposent des connaissances nécessaires pour accéder aux aides apportées par Bruxelles. 64% des entreprises de six à neuf salariés ne savent pas comment s’y prendre. Par secteurs, les entreprises touristiques, les hôtels et les restaurants sont les secteurs qui savent le moins comment accéder aux fonds Next Generation.

Le document indique que 21,6% des entreprises ont envoyé une candidature basée sur les fonds Next Generation. Parmi les entreprises qui ont demandé de l’aide pour atténuer les effets économiques, 30,6% ne sont pas satisfaites de cette expérience.

Des sources de la Chambre de Commerce affirment au journal que les données « ne sont pas bonnes ». Ils accusent la bureaucratie d’être la principale cause de l’échec de ces types de mesures dans le secteur des entreprises. Malgré cela, ils sont optimistes et estiment qu’en 2024, la croissance sera plus forte grâce à l’amélioration des procédures administratives.

L’inflation et la pression budgétaire sont les principales préoccupations

La Chambre de Commerce souligne dans le rapport que l’inflation est la principale préoccupation des hommes d’affaires pour l’avenir (35,2%) ; suivie par la forte pression fiscale, c’est-à-dire la somme des impôts et des cotisations sociales (34,7%) et troisièmement, par le manque de demande (33,4%).

Ce qui inquiète le moins le secteur des entreprises, c’est l’incertitude sociale et politique (0,6%) ; suivie par la hausse des matières premières et fournitures (1,8%) et par la hausse du salaire minimum.

De même, l’inflation est le facteur ayant le plus grand impact sur l’avenir de l’économie espagnole (38,1%). Viennent ensuite la hausse des taux d’intérêt des banques (37%) et la situation sociopolitique (35,9%).

Les éléments ayant le moins d’impact sont les politiques de décarbonation trop rigoureuses (3,9 %) ; la perte d’opportunités pour les fonds européens Next Generation ; et enfin, des problèmes dans la chaîne d’approvisionnement (7,9%).

Avis d’amnistie

Un jour après que le gouvernement a rencontré les syndicats pour avancer vers une investiture et au cours de laquelle le parti Sumar a annoncé son projet d’amnistie, Bonet a averti que cette initiative “est une ligne rouge à ne pas franchir”. L’ancien président de Freixenet a rappelé que toutes les mesures approuvées par le Gouvernement doivent être données dans le cadre de la Constitution.

“La Catalogne est trop puissante et, par conséquent, elle ne s’effondre pas, mais elle a perdu en force et en leadership par rapport aux autres communautés”, a reconnu Bonet.

Le président de la Chambre de Commerce a qualifié l’indépendance de la Catalogne de « rêve » et a prévenu que cela « ne peut pas être un frein au progrès normal du pays ».

Bonet est pessimiste quant au retour des entreprises en Catalogne dans un court laps de temps. L’homme d’affaires a demandé un consensus entre les grandes forces pour que le climat des affaires s’améliore malgré la situation économique.

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