“La pandémie a révélé les énormes inégalités subies par la population mondiale”, a déclaré le président à New York lors du débat général de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies.
Lors de son discours, Fernández a demandé s’il était juste “que la fortune de seulement dix hommes représente plus que le revenu de 40% de la population mondiale”.
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À cet égard, il a demandé s’il est éthique que la pandémie ait fait quatre fois plus de morts dans les pays les plus pauvres que dans les plus riches.
“Ne pas dénoncer ce modèle d’accumulation qui concentre les revenus sur quelques-uns alors que des millions sont submergés par la pauvreté peut nous rendre complices de la consolidation de tant d’inégalités”, a-t-il déclaré.
Fernández a averti que le monde doit apprendre la leçon ou “nous nous dirigerons vers des situations de confrontation toujours plus grandes”.
En affirmant la nécessité d’un multilatéralisme coopératif qui renforce l’État de droit, le président a assuré que ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible de « stopper plusieurs des menaces qui pèsent sur l’humanité ».
“Les injustices que nous observons ne feront que s’aggraver si des positions extrêmes s’installent, si les guerres se prolongent dans la durée, aggravant la faim et si une inflation persistante finit par ronger les revenus des plus faibles”, a-t-il déclaré.
Avec cette approche, le chef de l’Etat argentin a appelé à l’abandon “des pratiques économiques et financières que le monde développé exige du monde qui essaie de se développer”.
« Maintenir ce présent ne fera qu’accroître la pauvreté et la marginalité », a-t-il prévenu.
Dans son discours, Fernandez a également souligné que “les nations endettées souffrent beaucoup plus des effets du système établi”.
“L’Argentine en fait partie; pour cette raison, je tiens à remercier tous les États qui nous ont soutenus et nous soutiennent dans le processus complexe de renégociation de notre dette extérieure”, a-t-elle déclaré.
C’est la première fois que l’actuel président argentin intervient en personne à l’Assemblée générale de l’ONU, puisqu’en septembre 2021, son discours a été prononcé par télématique.
