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Guinée Atlanticactu / Bissau / Maimuna Djalò Alors qu’il arrive à la fin de son mandat à la tête du pays, Umaru EMBALÒ a définitivement perdu le sourire. Après ses tentatives musclées de museler l’opposition et les acteurs de la Société Civile, le président EMBALÒ prévoit de punir sévèrement tous ceux qui parleront mal de lui et menace de les poursuivre. Le président de la République de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a publiquement déclaré qu’il engagerait des poursuites jusqu’en Chine contre tous ceux qui l’insulteraient ou tenteraient de le discréditer dans les médias. Très peu réceptif aux critiques, le “général” Umaru EMBALÒ a fait ces déclarations quelques jours après que l’un des militants du parti MADEM-G15, Belmiro Pimentel, qui l’avait vivement critiqué, ait été violemment agressé en Europe par un groupe d’inconnus. Il convient de rappeler que Belmiro est l’un des principaux détracteurs d’Umaro Sissoco Embaló et de son régime, notamment après ses frictions avec Braima CAMARA, le leader du MADEM-G15 qui l’avait soutenu lors de sa candidature à l’élection présidentielle de 2020 qu’il a remportée.