Prêts valant plusieurs millions – Les banques cantonales ont cherché l’argent et se sont retrouvées avec René Benko – Actualités

Prêts valant plusieurs millions – Les banques cantonales ont cherché l’argent et se sont retrouvées avec René Benko – Actualités

2024-01-19 22:13:15


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Le quotidien « Bild » a récemment publié une liste des créanciers du groupe Signa. On y trouve diverses institutions financières suisses, notamment de petites banques cantonales. Bien que les prêts soient censés être garantis par des propriétés « situées dans des emplacements privilégiés », il existe un risque de procédures judiciaires longues et coûteuses.

Il est bien connu que l’environnement des taux d’intérêt a été médiocre au cours de la dernière décennie. Cela a particulièrement touché les banques cantonales dans leur activité principale. En d’autres termes, la transaction par laquelle ils acceptent de l’argent des habitants du canton et le prêtent à des taux d’intérêt plus élevés, par exemple sous forme d’hypothèque. Elle est considérée comme une transaction sûre car les banques cantonales peuvent facilement évaluer les risques sur le territoire cantonal en raison de la proximité géographique et les biens immobiliers, les immeubles financés par les hypothèques, leur servent également de garantie.

Si votre cœur de métier rapporte de moins en moins d’argent, vous en cherchez un autre, meilleur. Même en dehors de la zone centrale. C’est probablement ce qui s’est passé avec les banques cantonales lorsqu’elles ont distribué des prêts à René Benko et à son groupe Signa. L’activité de prêt est très lucrative car elle génère des intérêts élevés, mais elle est également risquée en raison des sommes importantes et du risque de cluster qui en résulte.

L’échec devrait être gérable

De plus, les risques liés aux prêts accordés à des entreprises ou à des particuliers étrangers sont plus difficiles à estimer et nécessitent une prudence particulière. Pour le professeur de droit des affaires Peter V. Kunz, une chose est claire : la plupart des banques cantonales manquent de compétences en matière de constructions et de débiteurs étrangers. “Nous nous sommes penchés un peu trop par la fenêtre ici.” Résultat: le groupe Signa, au bord du gouffre financier, doit des millions à diverses banques cantonales.

Par exemple la Banque cantonale d’Obwald. Le groupe de Benko a des dettes impayées d’environ 25 millions d’euros. Ce n’est pas un petit montant pour une petite banque cantonale, mais avec des fonds propres de plus de 500 millions, il serait probablement gérable même en cas de faillite totale. Ivo Herzog, président de la Commission de surveillance de la Banque cantonale d’Obwald, souligne également: «La créance est garantie par un grand terrain à Zurich.»

Cela signifie probablement le globe sur la Löwenplatz. Selon les estimations, la valeur du bien s’élève à plus d’un demi-milliard de francs. Ce n’est donc pas un problème ? Pas nécessairement, dit Kunz, car ce n’est souvent qu’après de longs et coûteux litiges juridiques que l’on sait si la sécurité est suffisante. Même si le sinistre était couvert, la banque supporterait d’énormes dépenses et sa réputation serait également ternie.

Une petite banque finance un empire immobilier

A Obwald, Ivo Herzog ne voit pour l’instant pas la nécessité de changer de stratégie. “Il ne semble pas que la stratégie ait été complètement fausse.” Pour lui, il n’est pas inhabituel que la Banque cantonale d’Obwald accorde également des prêts en dehors du canton. Toutefois, ceux-ci ne représentent qu’une petite partie, puisque 93 pour cent de tous les prêts ont été accordés dans la région.

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René Benko : Son empire immobilier doit à la Banque cantonale d’Obwald environ 25 millions d’euros.

Keystone/APA/FOHRINGER HELMUT

Il n’est d’ailleurs pas rare que les banques cantonales accordent également des crédits en dehors du canton. D’autant plus que les grands projets cantonaux ne peuvent parfois être financés que par plusieurs banques cantonales réunies au sein d’un consortium, de sorte qu’il n’y a pas de risque de défaut excessif. Il est néanmoins inhabituel qu’une petite banque cantonale bénéficiant d’une garantie de l’État soit exposée aux risques d’un empire immobilier autrichien. Outre Obwaldner, les Banques cantonales d’Argovie, du Valais et de Zurich ont également accordé des prêts au groupe Signa.

Ce qui est positif pour les banques cantonales, c’est que la situation actuelle des taux d’intérêt devrait à nouveau s’améliorer dans leurs activités principales. Et donc, pour réaliser des bénéfices, ils doivent à nouveau prendre moins de risques.



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