L’augmentation des coûts, le remboursement du prêt d’urgence, la pénurie de main-d’œuvre… une association regroupant des restaurateurs canadiens est peu optimiste quant à l’avenir d’une partie de ses membres qui envisagent de fermer leurs portes en 2024.
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Selon Restaurants Canada, un restaurateur sur cinq pourrait fermer au moins un établissement en 2024 si le remboursement des prêts du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) n’est pas reporté.
Les entreprises canadiennes ont jusqu’au 18 janvier pour rembourser leur prêt par l’entremise d’une somme minimale de 40 000 $.
Bien que Restaurants Canada ait imploré le gouvernement fédéral de repousser l’échéance, Ottawa maintient cette date butoir.
«C’est évident qu’il y aura des fermetures», a constaté le vice-président de Restaurants Canada, Maximilien Roy, après avoir consulté les données fournies par ses membres.
D’autres opérateurs de restaurants enregistrent des gains peu élevés par rapport à leurs dépenses, souligne M. Roy.
«53% des opérateurs de restaurants qui arrivent à peine à faire de l’argent ou qu’ils travaillent à perte. À ce moment-ci, c’est très serré, non seulement à cause du paiement du prêt, mais on parle de l’inflation aussi qui a causé beaucoup d’enjeux et du problème de main-d’œuvre», poursuit-il, en entrevue sur les ondes de LCN.
Questionné sur la problématique du «no-show», soit le fait de ne pas se présenter à une réservation, et ce, sans aviser le propriétaire de l’établissement, Maximilien Roy a dénoncé un «fléau» qui touche l’industrie.
«C’est très difficile [pour les restaurateurs] […] On demande vraiment aux gens de faire attention et s’ils décident de réserver à l’avance, de se présenter, du moins avertir le plus rapidement possible si jamais il doit y avoir une annulation», rappelle-t-il, avec un ton convaincant.
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