Donald Trump était absent au procès civil à New York où une autrice l’accuse de viol dans les années 1990, mais le jury a pu visionner sa déposition durant la procédure, une vidéo où il nie fermement les faits présumés. En l’absence de Trump, les avocats de l’accusatrice, E. Jean Carroll, ont demandé que de larges extraits soient diffusés au procès. La plaignante, qui accuse l’ancien président de l’avoir violée au printemps 1996 dans la cabine d’essayage d’un grand magasin new-yorkais, demande à ce que Trump paye des dommages et intérêts pour diffamation. Durant sa déposition, Donald Trump réaffirme ne pas connaître E. Jean Carroll et la qualifie de menteuse. Le jury a pu également visionner une vidéo devenue célèbre en 2005, où on entend Trump tenir des propos dégradants à l’égard des femmes. Selon un bilan des médias américains, Trump a été accusé par plus de 20 femmes de les avoir agressées sexuellement ou d’avoir eu des gestes déplacés à leur encontre. E. Jean Carroll a pu intenter un procès en vertu d’une loi de l’Etat de New York permettant aux victimes d’agressions sexuelles de relancer leur action en justice au civil, même en cas de prescription au pénal.
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