L’ancienne secrétaire-trésorière du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSF), Lucie Pineau, a poursuivi son témoignage lundi devant la Cour suprême provinciale, partageant ses communications avec le ministère de l’Éducation.
Selon Mme Pineau, les représentants du ministère donnaient l’impression que la victoire du CSF, lors du procès de 2020 à la Cour suprême du Canada, aurait peu d’influence.
De notre point de vue, il y aura des changements, explique Mme Pineau, mais pour eux, ce n’était pas grand-chose.
Selon elle, Joshua Palmer, le représentant du ministère, a répondu que les fonds ne sont pas illimités, qu’il faut faire des choix et que si on obtient un projet, on ne peut pas nécessairement en avoir un autre.
Lors de cette réunion, tout s’est passé comme si, pour le ministère de l’Éducation nationale, rien n’avait vraiment changé après cette décision.
Une citation de Lucie Pineau, ancienne secrétaire-trésorière du CSF
Elle a également témoigné que lorsque le CSF a voulu apporter des changements à son plan de capitale, qui détermine ses priorités, il y a eu une réticence de la part du ministère à accepter ou à discuter de ces propositions.
Le ministère estime que si un projet n’apparaît pas dans le plan d’investissement, c’est parce qu’il n’existe pas ou parce qu’il n’y a pas de volonté de le réaliser. Pour que notre prochain plan soit complet, nous voulions inclure toutes les options possibles.
Une citation de Lucie Pineau, ancienne secrétaire-trésorière du CSF
L’avocat du CSF, Robert Grant, a interrogé Lucie Pineau sur plusieurs sites pouvant accueillir des écoles à travers la province et sur les discussions qui en ont découlé avec le ministère de l’Éducation.
De plus, les personnes qui occupent le poste de secrétaire-trésorier du CSF sont souvent appelées à témoigner lors de procès, car le secrétaire-trésorier est responsable de la recherche de nouvelles écoles et est depuis longtemps le point de contact avec le ministère.
Le CSF est de retour en justice depuis cet été pour réclamer les écoles qui lui étaient garanties par des décisions de justice passées, notamment de la plus haute juridiction du pays, en 2020.
Lucie Pineau a conclu son témoignage en estimant qu’il s’agissait d’un échange à gain nul, on obtient un bien et il faut en refuser un autre. Elle sera de nouveau devant le tribunal mardi et peut-être mercredi, avant de passer à son contre-interrogatoire.
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