Samire Lymani, l’ancien compagnon d’Aurélie Vaquier, retrouvée dans un sarcophage de béton le 7 avril 2021 à Bédarieux (Hérault), est actuellement jugé devant les assises de l’Hérault depuis le mardi 9 janvier. Le procès est prévu pour durer jusqu’au 17 janvier. Voici un récapitulatif de la deuxième journée d’audience.
Que retenir de la deuxième journée du procès de Samire Lymani, jugé par la cour d’assises de l’Hérault pour un féminicide depuis le mardi 9 janvier ?
Il est accusé d’avoir tué son ex-compagne Aurélie Vaquier, retrouvée dissimulée sous une dalle de béton dans son logement de Bédarieux le 7 avril 2021, deux mois et demi après sa disparition, ce qu’il nie.
1. La cause et la date de la mort : les réponses du médecin légiste
– La médecin légiste qui a réalisé l’autopsie de la victime a expliqué que la date précise du décès ne pouvait pas être établie, le corps ayant été protégé par une bâche qui a empêché les insectes nécrophages de dater plus précisément la mort. Elle a déclaré que la cour est saisie pour des faits commis entre le 25 et le 31 janvier, mais que cela n’était pas incompatible avec les découvertes.
– Concernant la cause du décès, la spécialiste a évoqué un arrêt cardiaque lié à une pression sur la carotide, sans pour autant conclure qu’Aurélie Vaquier ait été déposée inconsciente dans sa tombe.
2. Les soupçons de Jérémy Vaquier, le frère de la victime
– Le frère de la victime est revenu sur ses relations avec sa sœur et ses doutes quant à l’innocence de l’accusé, notamment lorsque ce dernier a refusé de participer à une battue pour retrouver Aurélie.
3. Les amnésies de l’ex-femme de l’accusé
– L’ex-femme de Samire Lymani l’a défendu en le décrivant comme “gentil, bon père, naïf”. Elle a évoqué un seul épisode de violence en dix ans de mariage mais a refusé de confirmer d’autres déclarations où elle mettait en garde contre lui.
4. Les experts en ADN et en béton à la barre
– Les experts en génétique ont confirmé la présence d’un ADN inconnu sur la bâche dans laquelle le corps de la victime a été retrouvé. De plus, un expert en béton a expliqué que la dalle en béton sous laquelle la défunte a été ensevelie a nécessité plusieurs heures de travail, fragilisant ainsi l’hypothèse d’une tierce personne impliquée.
La journée d’audience a été marquée par ces témoignages et expertises, apportant de nouveaux éléments à l’affaire.