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Procès des 27 militaires accusés de coup d’État en Sierra Leone : dernières informations

Procès des 27 militaires accusés de coup d’État en Sierra Leone : dernières informations

Un nouveau procès s’ouvre ce mercredi en Sierra Leone pour juger 27 militaires accusés d’avoir participé à un prétendu coup d’État. Ils comparaissent depuis lundi devant la Cour martiale de Freetown, la capitale. Ce procès fait suite à l’attaque du 26 novembre, lors de laquelle un groupe d’hommes a pris d’assaut une armurerie militaire, deux casernes, deux prisons et deux postes de police. Des affrontements ont éclaté, faisant 21 morts selon les autorités.

Les 27 accusés sont poursuivis pour mutinerie, échec à empêcher une mutinerie, meurtre, ou encore aide à l’ennemi. Les audiences se déroulent sous haute sécurité. Ces soldats ne représentent qu’une partie des personnes impliquées. Au total, environ 80 individus ont été arrêtés depuis le 26 novembre. L’ancien président Ernest Bai Koroma est accusé de trahison et assigné à résidence. Il devrait être entendu dans une semaine.

Le 2 janvier, 12 autres personnes, dont Amadu Koita, ancien militaire et garde du corps d’Ernest Bai Koroma, ont été inculpées. La vie des Sierraléonais devrait donc être rythmée par les audiences et les actes de procédure dans les prochains mois.

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Le ministère de la Défense a par exemple annoncé la fin d’une enquête concernant 28 membres des forces de sécurité. Ces soldats, tous déchus pour avoir appartenu à un groupe WhatsApp illégal, étaient soupçonnés de participer à des activités subversives visant à renverser le gouvernement et le président Julius Maada Bio.

Certaines critiques s’élèvent contre le chef de l’État, soupçonné par certains de mener des règlements de comptes politiques. Ces allégations sont balayées par le ministère de l’Information, qui affirme qu’il ne faut pas « mélanger la loi et la politique. La procédure permet à chaque accusé d’être entendu, de répondre aux accusations et d’appeler des témoins », a rétorqué Yusuf Keketoma Sandi, le ministre adjoint. Il accuse ces détracteurs de politiser l’affaire et de faire du sensationnalisme.

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