2024-09-13 02:42:35
La police métropolitaine de Londres a déclaré à un tribunal qu’elle avait utilisé des comptes « anonymes d’extrême droite » pour surveiller les marches pro-palestiniennes qui se déroulent dans le centre de Londres.
Marieha Hussain, 37 ans, a plaidé non coupable d’un délit d’ordre public aggravé par des motifs raciaux jeudi au début de son procès de deux jours au tribunal de Westminster.
La police a inculpé Hussain après qu’elle ait brandi une pancarte représentant l’ancien Premier ministre Rishi Sunak et l’ancienne ministre de l’Intérieur Suella Braverman, tous deux d’origine asiatique britannique, comme des noix de coco lors d’une marche pro-Palestine à Londres.
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« Les images attirent notre attention lorsque le compte de médias sociaux du Met lui-même est tagué », a déclaré Humphreys au tribunal.
« Ou lorsque les images publiées obtiennent une « réponse significative » avec un nombre significatif de vues. »
Humphreys a déclaré que le Met publie généralement une « réponse d’attente » accusant réception de l’image signalée et que « tout autre résultat apparaîtra plus tard ».
Rajiv Menon, l’avocat de Hussain, a interrogé Humphreys sur le rôle de Harry’s Place et sur la manière dont il a influencé sa décision policière de retrouver Hussain et de la poursuivre pour avoir tenu le panneau en forme de noix de coco.
« Savez-vous que Harry’s Place est un blog politique secret basé à Washington DC qui a un intérêt particulier à s’opposer à toute critique de l’État israélien ? »
Il a ajouté : « Harry’s Place est un blog politique anonyme. »
« Insulte raciale »
En ouvrant le dossier de l’accusation jeudi, le procureur Jonathan Bryan a déclaré que le terme « noix de coco » était une « insulte raciale bien connue qui a une signification très claire ».
« Il y avait des personnes présentes qui étaient susceptibles d’avoir été harcelées, alarmées et en détresse en voyant ce qui était écrit sur cette pancarte », a déclaré Bryan au tribunal.
« Vous êtes peut-être brun à l’extérieur, mais vous êtes blanc à l’intérieur. En d’autres termes, vous êtes un traître à la race – vous êtes moins brun ou noir que vous ne devriez l’être. »
Menon a répondu à cette plainte et a déclaré que la pancarte n’était « pas abusive » mais une critique politique de l’ancien Premier ministre Sunak et du ministre de l’Intérieur Braverman.
« C’était une tentative picturale de critiquer la politique de Rishi Sunak et en particulier de Suella Braverman et leur politique raciale, compte tenu de ce qui se passait à l’époque dans le pays.
« Il n’y a rien de gratuit ou de grossier dans cette pancarte. Cette pancarte était un discours politique. »
La juge de district Vanessa Lloyd a également rejeté la demande de l’accusation de réduire le nombre de témoins experts appelés par la défense.
Pendant le déroulement du procès, des militants ont manifesté devant le tribunal en soutien à Hussain. Entre 30 et 40 personnes se sont rassemblées devant le tribunal, brandissant des drapeaux palestiniens et scandant des slogans de soutien à Hussain.
Le procès continue.
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