Début du procès Klette : Braquages et accusations
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Le procès de daniela Klette, accusée d’appartenir à l’ancienne Fraction armée Rouge (RAF), a débuté dans un contexte de sécurité renforcée.
Klette est placée dans une cage de verre sécurisée avec ses avocats. La présence d’agents pénitentiaires pouvant entendre les conversations a immédiatement suscité des tensions entre la défense et le tribunal. le juge Lars Engelke a rapidement résolu ce problème. Après une pause, les agents sont restés à l’extérieur.
Klette embrasse ses avocats
Daniela Klette a souri à ses avocats et les a embrassés. Elle a ensuite regardé attentivement la salle d’audience, où se trouvaient des journalistes et des sympathisants.
Klette apparaît plus jeune que sur les photos, petite et menue, les cheveux noués en un chignon lâche. Elle a répondu rapidement et discrètement aux questions du juge concernant son identité.
Lecture de l’acte d’accusation
La procureure Annette Marquardt a lu l’acte d’accusation. La plupart des éléments sont connus. Marquardt a décrit les braquages tels que les autorités les ont reconstitués. Klette aurait souvent conduit la voiture de fuite. dans trois cas, elle aurait brandi une fausse arme antichar pour forcer les conducteurs à déverrouiller les fourgons blindés.
Détails insolites
L’acte d’accusation mentionne souvent « les personnes poursuivies séparément », faisant référence à Garweg et Staub, toujours en fuite. Ils auraient effectué les tâches les plus risquées : entrer dans les magasins, pénétrer dans les guichets et menacer les conducteurs. Des détails insolites ont été révélés, comme le fait que Staub et Garweg avaient mis de la litière pour lapins dans la voiture à Osnabrück pour se camoufler, ou qu’ils avaient dit à Leverkusen : « Merci beaucoup, mesdames, et au revoir ». Le ministère public a souligné l’angoisse des caissières et des conducteurs, leur besoin de thérapie et leurs troubles de stress post-traumatique. Quatre représentants des parties civiles étaient également présents dans la salle d’audience.L’accusation la plus grave concerne le braquage à Stuhr, près de Brême. L’un des hommes a tiré sur un pneu puis sur la portière passager pour forcer le conducteur à ouvrir les portes de l’espace de chargement. Il n’a pas pu le faire à cause du verrouillage automatique.Ils ont dû partir sans butin. C’est le braquage qui a mal tourné. L’engin incendiaire avec son allumeur à retardement artisanal sur la voiture de fuite n’a pas fonctionné non plus.Les enquêteurs y ont trouvé des traces d’ADN qui les ont finalement mis sur la piste des « retraités de la RAF », comme on les a vite appelés avec ironie.
La question cruciale sera de savoir si Daniela Klette doit également être tenue responsable de ces tirs. le ministère public invoque la structure du groupe : ils auraient décidé ensemble de commettre le crime et l’auraient planifié minutieusement. Klette savait que les hommes portaient des armes à feu et avait donc accepté, comme eux, de blesser ou de tuer des personnes.
Dans les procès précédents, les accusés soupçonnés d’être membres de la RAF restaient souvent silencieux. Leur participation aux actes était plus supposée que prouvée. Dans le cas de Klette, dont l’appartenance à la RAF n’a pas été prouvée, beaucoup disent qu’elle n’appartenait pas au niveau de commandement. On sait peu de choses sur les membres de la troisième génération et leur structure.
Accusation tirée par les cheveux
la défense estime que l’accusation de tentative de meurtre est infondée. L’avocate Undine Weyers affirme que les faits de Stuhr ne se sont pas déroulés comme le prétend le ministère public. Personne n’aurait été visé. L’éclat de projectile dans le dossier du siège aurait dû y arriver d’une autre manière.
Les déclarations sur la structure du groupe seraient également inexactes. Le ministère public tenterait de transposer les connaissances acquises sur d’autres générations de la RAF à Klette,Staub et Garweg pour les faire passer pour un gang de tueurs tirant dans tous les sens. Des coups de feu n’ont été tirés que lors de deux des treize braquages. Lors de son arrestation, Klette n’a pas non plus tenté de se frayer un chemin par la force, bien qu’elle en ait eu la possibilité.
Prouver la participation de Klette sera un long processus. Un des policiers impliqués témoignera sur les circonstances de son arrestation dès le premier jour de l’enquête. Il s’agira alors de savoir si elle a vraiment dit : « Je suis Daniela Klette de la RAF. »
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Début du procès Klette : Braquages et accusations
Le procès de Daniela Klette, accusée d’appartenance à l’ancienne Fraction armée Rouge (RAF), a débuté.
Contexte du procès
Sécurité renforcée : Le procès se déroule dans un contexte de sécurité élevée.
Cage de verre : Klette est placée dans une cage de verre avec ses avocats.
Tensions initiales : La présence d’agents pénitentiaires capables d’entendre les conversations a créé des tensions.
Résolution rapide : Le juge Lars Engelke a rapidement résolu le problème.
Aspects clés du procès
Contact avec les avocats : Klette a embrassé ses avocats et a examiné la salle d’audience.
Apparence de Klette : Elle apparaît plus jeune que sur les photos, avec un chignon lâche.
Identification : Elle a répondu aux questions du juge sur son identité.
Lecture de l’acte d’accusation : La procureure Annette Marquardt a présenté l’acte d’accusation.
chefs d’accusation : Braquages, conduite de la voiture de fuite, utilisation d’une fausse arme antichar.
Compagnons : garweg et Staub, toujours en fuite, sont également impliqués.
Détails insolites : Utilisation de litière pour lapins,phrases prononcées lors des braquages.
Impact sur les victimes : Le ministère public souligne l’angoisse des caissières et des conducteurs.
Accusation grave : Tentative de braquage à stuhr, avec un tir de feu.
Responsabilité de Klette : Le ministère public explore sa responsabilité dans les tirs,basée sur la structure du groupe.
Position de la défense : L’avocate Undine Weyers conteste l’accusation de tentative de meurtre.
Preuves : Difficulté à prouver la participation de Klette.
FAQ sur le procès Klette
Qui est Daniela Klette ?
Daniela Klette est accusée d’appartenance à l’ancienne Fraction armée Rouge (RAF), et son procès a débuté.
De quoi est accusée Daniela Klette ?
Elle est accusée de braquages et de tentative de meurtre, notamment en lien avec un braquage à Stuhr.
Qui sont les autres personnes impliquées ?
Garweg et Staub, toujours en fuite, sont également impliqués dans les faits reprochés à Klette.
Quelle est la position de la défense ?
La défense conteste l’accusation de tentative de meurtre et la manière dont les faits sont présentés par le ministère public.
Comment se déroule le procès ?
Le procès se déroule avec une sécurité renforcée, Klette étant placée dans une cage de verre.
Résumé des accusations
| Accusation | Détails |
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| Braquages | Vol à main armée de banques et de fourgons blindés. |
| Conduite de la voiture de fuite | Klette aurait souvent conduit le véhicule utilisé pour fuir les scènes de crime. |
| Tentative de meurtre (Stuhr) | Un tir a été effectué lors d’un braquage; la responsabilité de Klette est débattue. |
| Association de malfaiteurs (RAF) | Implication présumée de Klette dans la planification et l’exécution des crimes. |