prochain arrêt… – bilan de santé

2024-01-16 23:00:27

Il existe un nouveau projet de loi du BMG pour une « loi visant à renforcer les soins de santé dans les municipalités (Loi sur le renforcement des soins de santé – GVSG) ». Par rapport à la version précédente, le projet actuel a été complété par un certain nombre de projets dont l’annonce a déjà été rapportée dans les médias.

Le GVSG est un « Règlement omnibus ». Il regroupe plusieurs projets et modifie également plusieurs lois. Le GVSG porte essentiellement sur des modifications de la loi sur l’assurance maladie obligatoire, SGB V.

Le changement le plus important pour les finances de GKV qui a été inclus dans le projet de GVSG est probablement la débudgétisation des services des médecins de famille. Lauterbach l’avait récemment promis au corps médical. Cela signifie qu’il n’y a plus de plafond pour ces prestations et que les médecins n’ont plus à craindre que leurs prestations ne soient plus pleinement récompensées. Comme prévu, les spécialistes réclament également que leurs services soient débudgétisés.

Les projets du BMG visent à créer des “kiosques santé” comme offre de soins à bas seuil, à promouvoir la création de “centres de soins primaires” – désormais liés aux kiosques santé, et à promouvoir les “régions sanitaires”, car les réseaux sont déjà inclus dans le projet de loi précédent. Ces trois projets visent à renforcer les soins de santé dans la communauté et ont donné leur nom à la loi. En outre, le GVSG permet aux communes de créer plus facilement leurs propres MVZ.

Les kiosques de santé, les centres de soins primaires et les régions sanitaires ont un grand potentiel pour améliorer la prévention et les soins sur place, mais il est important de les combiner intelligemment avec les offres existantes, notamment celles de l’ÖGD, et de ne pas créer de structures parallèles.

Peut-être que le BIPAM, pour la création duquel un projet de loi sera bientôt présenté, pourra développer une aide à la coopération dans ce domaine.

Les innovations prévues pour la Commission mixte fédérale (G-BA) sont également positives. Les infirmières ont enfin le droit de présenter des demandes et de consulter sur des questions qui affectent l’exercice de la profession infirmière, les droits des représentants des patients sont également légèrement élargis, tout comme les possibilités de participation des sociétés scientifiques et d’autres acteurs.

Il est également intéressant de noter que les compagnies d’assurance maladie et soins de santé devront à l’avenir présenter des données sur la qualité de leurs prestations, par exemple sur les approbations et les refus de prestations ou sur le temps de traitement des demandes. Il faudra voir si cela entraînera effectivement, comme prévu, une plus grande transparence quant à la qualité des prestations fournies par les caisses d’assurance maladie.

À l’avenir, les Länder n’auront plus seulement leur mot à dire dans les commissions d’admission, mais pourront également avoir leur mot à dire, ce qui pourrait donner un peu plus de poids aux particularités régionales. Là aussi, il reste à voir quel impact cela aura réellement.

En outre, le projet du GVSG contient un certain nombre de réglementations qui ont jusqu’à présent peu retenu l’attention du public, depuis l’exonération des cotisations pour les rentes d’orphelins pour les services volontaires jusqu’au domaine des aides médicales jusqu’aux droits de contrôle étendus du Contrôle fédéral des finances. Office, qui pourra également à l’avenir contrôler les associations de médecins affiliés à l’assurance maladie obligatoire. Bien aussi, le 21e siècle avance : la loi vise à donner aux associations légales d’assurance maladie et à leurs associations fédérales, au G-BA et à la commission d’évaluation la possibilité de tenir des réunions de commission hybrides ou numériques. Jusqu’à présent, des réserves ont été émises, par exemple, sur la confidentialité et la légalité des votes.

L’interdiction du financement de l’homéopathie par les caisses d’assurance maladie, qui a fait l’objet de vives discussions ces derniers jours dans les médias et ici sur le blog, figure également dans l’omnibus du GVSG. L’article 1 point 2 du projet de loi précise que la modification du SGB V est la suivante :

« La phrase suivante est ajoutée au § 11 alinéa 6 :
Les médicaments homéopathiques et anthroposophiques ainsi que les prestations homéopathiques sont exclus en tant que prestations légales complémentaires au sens du présent paragraphe.

La justification de cela est la suivante :

«La possibilité pour les caisses d’assurance maladie de proposer des médicaments homéopathiques et anthroposophiques ainsi que des prestations homéopathiques comme prestations légales supplémentaires sera supprimée. Il n’existe pas suffisamment de preuves scientifiques de l’efficacité des médicaments et services correspondants. L’utilisation de médicaments homéopathiques et anthroposophiques ainsi que de prestations homéopathiques doit donc reposer exclusivement sur la propre décision de la personne assurée de financer ces prestations et ne doit pas être supportée par le groupe d’assurés de la ou des caisses d’assurance maladie. En référence à l’article 11, paragraphe 6, contenu dans l’article 140a, paragraphe 2, phrase 2, le remboursement des médicaments homéopathiques et anthroposophiques ainsi que des prestations médicales homéopathiques par le biais de contrats de soins spéciaux conformément à l’article 140a est également exclu. Les caisses d’assurance maladie sont toutefois libres de prévoir la possibilité de conclure des contrats d’assurance complémentaire privés pour ces prestations, conformément à l’article 194, paragraphe 1a, des statuts.

Bien entendu, le projet de loi doit encore être soumis au Bundestag après que la résolution aura été adoptée par le gouvernement. Comme on le sait, cela s’applique ici « La loi des frappés », selon lequel aucune loi ne quitte le Bundestag de la même manière qu’elle y est entrée. La loi de Struck est d’une part empiriquement erronée et d’autre part un peu étrange, car si les délibérations du Bundestag n’aboutissaient pas à des modifications des projets de loi, le Bundestag pourrait être sauvé. La loi de Struck pourrait aussi se lire trivialement : « Le législateur fait (parfois) ce qu’il est censé faire. » Il sera intéressant de voir comment le projet du GVSG quitte d’abord le cabinet, puis le Bundestag.

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Addenda:

Des adaptations peuvent également être nécessaires en matière d’homéopathie dans le SGB V aux § 2 (1) phrase 2, § 34 (3) phrase 2, § 35 (2) phrase 1, § 73 (1) point 1 et § 92, al. 3a, phrase 1.



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