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Production Baglietto à 500 millions, “non aux offres de bourse et de fonds”

by Nouvelles
Production Baglietto à 500 millions, “non aux offres de bourse et de fonds”

2024-02-09 10:00:00

Tout d’abord, une déclaration d’intention du PDG Diego Michele Deprati : « Baglietto ne sera pas coté en bourse. Et il n’est pas intéressé par les offres des fonds d’investissement et les propositions de fusion venant de l’étranger. Le groupe est italien et le restera.” Aussi parce que la marque Gabbiano, et avec elle celle contrôlée par Bertram, basée à Tampa aux USA, mais tête et cœur entre La Spezia et Marina di Carrara, profite d’une mer bonne. «Malgré la période complexe d’incertitude, la demande dans le secteur nautique résiste et la tendance continue d’être positive», déclare Deprati. cco Fabrizio Ermetto traduit en chiffres. «Nous avons vendu 30 yachts, nous en avons 21 en construction, dont quatre aux frais du chantier naval (un de 60 mètres, ndlr). Nous en avons livré 4 en 2023, nous en livrerons six en 2024 et sept en 2025. Notre carnet de commandes atteint 500 millions d’euros.” Et comme le dit encore le PDG, « tous les bénéfices seront investis dans le groupe ».

L’occasion de parler de Baglietto vient de l’annonce en avant-première, à Milan, de deux nouveaux modèles, tous deux de 50 mètres, qui intègrent et élargissent la gamme Gabbiano. Le premier s’appelle Fast 50, et est une sorte de coupé, conçu par le crayon historique du chantier naval, le florentin Francesco Paszkowsky. Un yacht « à déplacement rapide », qui atteint une vitesse maximale de 30 nœuds et qui réinterprète efficacement l’ADN course de la marque. Quatre moteurs MTU pour autant de lignes d’arbres et d’hélices, des pots catalytiques, une ampoule sécante qui réduit la résistance de l’eau : des termes abstrus, pour les non-experts, qui désignent pourtant la recherche derrière pour réduire la consommation et donc les émissions. Les moteurs sont diesel, mais il existe une option hybride ; le toit ressemble à l’arceau de sécurité d’une voiture de Formule 1 ; la poupe est haute, mais les pavois sont ouverts ; quatre cabines invités, plus la cabine propriétaire ; beaucoup d’espaces et beaucoup de verre.

Le rendu du Fast 50 de Baglietto

Le second est le XO 50, et c’est le premier Explorer de l’histoire de la marque. «Un bateau disruptif», le définit Deprati. «Le concept dans ce cas est celui d’un voyage, à vivre de front», explique Paszkowsky, qui l’a signé. Et en effet, à la proue, au-dessus de la timonerie, se trouve une zone d’observatoire avec une vue dégagée. Ici aussi, beaucoup de verre, beaucoup de lumière, de grands espaces ouverts. Mais aussi des mesures comme la céramique pour réduire le teck, là encore pour une question de durabilité.


Le rendu du XO 50 de Baglietto

«Ces projets naissent parce que nous pensons que le marché peut les accueillir, évidemment. De plus, nous avons reçu des suggestions d’armateurs potentiels. Le premier Fast 50 sera notamment Beniamino Gavio, l’actionnaire principal de Baglietto. Revenant sur les stratégies, le PDG confirme qu’une acquisition est en cours “qui nous permettra de nous consolider dans le secteur de la plaisance mais aussi dans le secteur de la Défense” ; rappelle les opérations d’agrandissement des espaces de La Spezia, mais aussi du site de Marina di Carrara « où nous pourrons construire 6/7 bateaux en même temps » et où la production de Bertram augmentera, ainsi que les nouveaux investissements dans projets de petits et moyens navires navals. Arrivent également les premières recrues de l’Atelier Baglietto (“Les formations se terminent en mars”) et la restauration des archives historiques Baglietto, qui seront transformées en musée itinérant pour célébrer les 170 ans du Gabbiano.


Production? «Les investissements réalisés en 2022/23 nous permettent d’atteindre le niveau limite de production. Nous ne voulons pas aller plus loin : l’objectif est de six bateaux par an et de ne pas dépasser les 60 mètres. Nous avons rejeté les demandes de 70/75 mètres”, déclare Deprati. D’ici, aussi les comptes à venir : « En 2024 ils s’établiront aux niveaux actuels (140 millions de chiffre d’affaires en 2023, +37% par rapport à 2022 ». Enfin, révélation sur le plan BZéro, les yachts propulsés à l’hydrogène grâce à des piles à combustible qu’ils aspirer l’eau de mer. «Le système prototype sera lancé sur place à La Spezia en mars, les premiers bateaux en 2027».



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