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L’accentuation du stress hydrique au Maroc pousse l’État à accélérer les études techniques pour l’installation de stations de dessalement d’eau de mer. L’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) a lancé des études spécifiques et détaillées pour la mise en place de deux projets de plates-formes de dessalement à Essaouira et Guelmim.
La station de Mogador aura une capacité de 53 millions de m3/an, et sa production sera destinée à satisfaire les besoins en eau potable et en irrigation. Le projet comprendra plusieurs installations, notamment la prise d’eau de mer, la station de dessalement, les réservoirs d’eau dessalée, les ouvrages de rejet des saumures et les adductions d’eau potable vers les villes concernées.
La future station de Guelmim aura une capacité d’environ 35 millions de m3/an et sera destinée à satisfaire les besoins en eau potable et en irrigation. Les études, pour lesquelles l’ONEE réserve un budget de 23 millions de dirhams, porteront sur une analyse critique des besoins en eau potable et en irrigation.
La consultation concernera également le débit de dimensionnement des deux futures stations de dessalement pour les besoins en eau potable et en irrigation dans les zones des projets. Les études identifieront également les sites potentiels d’installation, et le processus aboutira à l’élaboration des avant-projets sommaires relatifs aux deux futures stations.
Lire aussi : Trois projets de stations de dessalement de l’eau de mer lancés cette année
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