Désengorger le système d’asile en accélérant le traitement des demandes vouées à l’échec: telle est la logique derrière le projet pilote porté par la ministre de Justice et Police Elisabeth Baume-Schneider qui prévoit des procédures express pour les migrants en provenance du Maroc, de Tunisie, d’Algérie et de Libye. Une décision qui fâche son propre camp sans convaincre la droite dure qui y voit une maladroite tentative de rattrapage à deux semaines de l’élection au Conseil fédéral.
Mené à Zurich depuis la semaine dernière, l’essai pilote durera jusqu’à la fin du mois de février et sera ensuite évalué. L’enjeu? Examiner les demandes d’asile des requérants d’Afrique du Nord en vingt-quatre heures. Eux qui sont seulement 2% à obtenir un statut de protection mais qui représentent 22% du total des procédures. A l’exception notable des Libyens qui sont, eux, admis au titre de réfugiés dans 10% des cas.
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