Dans la semaine du 25 au 31 mars, la semaine précédant Pâques, un grand groupe de femmes aux Pays-Bas apporteront à leur médecin un cadeau sous la forme d’un sac d’œufs de Pâques.
Ce don est accompagné d’un appel à explorer la possibilité d’aider les femmes dans leur propre hormonothérapie.
Les femmes en (péri)ménopause veulent récupérer leurs propres hormones
Cette campagne ludique vise à attirer l’attention d’un large groupe cible : les femmes manquent d’ovules à partir de 35 ans, ce qui entraîne une grave pénurie de trois hormones essentielles : les œstrogènes, la progestérone et la testostérone. Mais là où l’on peut simplement acheter des œufs de Pâques en magasin, une femme ne peut pas se contenter d’acheter des hormones. Ceux-ci doivent être prescrits par un médecin, mais celui-ci n’est souvent pas pleinement conscient des options qui s’offrent à lui.
Les femmes reçoivent naturellement les trois hormones pendant que leurs ovaires fonctionnent. L’œstrogène est le plus important, mais la progestérone et la testostérone sont également essentielles à divers processus de l’organisme.
Jusqu’à récemment, l’opinion commune était que la ménopause était quelque chose « qu’il fallait simplement traverser ». Mais après des recherches approfondies (principalement aux États-Unis et au Royaume-Uni), il est devenu clair que le manque de ces hormones ne provoque pas seulement des problèmes graves tels que des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, un manque de libido, de l’anxiété, des douleurs articulaires, des problèmes de peau, perte de cheveux et maux d’estomac : à long terme, cette carence signifie également un risque accru de maladies cardiovasculaires, d’ostéoporose et de démence, entre autres. De plus, la transition est une phase permanente qui ne disparaît jamais. Le corps continue à avoir besoin d’hormones jusqu’à un âge très avancé.
Il est donc important que les femmes aient libre accès aux hormones de leur corps. Pour une meilleure santé, mais aussi pour éviter l’échec social, pour rester pleinement employables et pour éviter des coûts de santé élevés.
Aux Pays-Bas, cependant, de nombreux médecins généralistes hésitent à prescrire les propres hormones du corps aux doses correctes. Cela était en partie dû à une étude WHI obsolète de 2002, selon le groupe de projet. Nous voulons récupérer nos hormones. Les résultats de cette étude (« l’hormonothérapie augmente le risque de cancer ») ont été réfutés seulement quelques années plus tard par les chercheurs originaux, car à l’époque, le mauvais groupe cible et les mauvaises hormones avaient été utilisés. Cependant, les soupçons suscités par l’enquête initiale persistent. Les médecins généralistes utilisent donc les directives souvent conservatrices de la NHG, qui prescrivent de préférence des hormones de synthèse pour une durée maximale de 5 ans.
Le groupe projet Nous voulons récupérer nos hormones J’aimerais attirer l’attention sur ce sujet avec cette amusante campagne de Pâques. Ils espèrent que les médecins généralistes prendront le temps – avec quelques délicieux œufs de Pâques ajoutés – d’étudier les informations disponibles et d’approfondir les capacités du corps à aider les femmes à un niveau individuel.
2024-03-24 23:25:11
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