Provenant d’une importante collection : Phillips met aux enchères des poèmes industriels de Marcel Broodthaers

2024-09-21 16:39:38

La collection d’art moderne du couple Herbig était légendaire. Jusqu’à ce qu’il soit démoli et vendu aux enchères. Certaines œuvres du mystérieux artiste Marcel Broodthaers sont restées en possession de la famille. Maintenant, eux aussi arrivent sur le marché.

La collection de Cologne de Jost et Barbara Herbig était considérée comme l’une des plus importantes collections privées allemandes d’art moderne d’après-guerre. C’était même «la deuxième plus importante exposition dans le monde des expositions européennes», a déclaré l’ancien galeriste Franz Dahlem, qui a joué un rôle clé dans sa création avec des collègues tels que René Block, Michael Werner et Heiner Friedrich.

Voici comment vous pouvez le faire “Café Allemagne”un projet audio enregistré par le Frankfurt Städel sur la première scène artistique de la République fédérale. Mais après le décès prématuré de Jost Herbig en 1994, une grande partie de la collection a été mise aux enchères quatre ans plus tard par la maison de ventes Christie’s à New York. Toutefois, celle-ci n’a pas été complètement dissoute.

Il y a quelques jours, la maison de ventes londonienne Phillips a annoncé avoir acquis une « vaste sélection d’œuvres » de Marcel Broodthaers dans la collection. Dans son œuvre mystérieuse, l’artiste belge fait circuler références et symboles entre poésie concrète et installation, surréalisme et art conceptuel. Ce faisant, il a laissé une impression durable tant sur les artistes que sur les critiques d’art. Mais aussi chez les Herbigs.

Ils rencontrent Broodthaers en 1970, se lient d’amitié avec lui et achètent plusieurs de ses œuvres. Ils n’ont pas été inclus dans la vente aux enchères de Christie’s, mais sont restés en possession de la famille ou ont été prêtés à des musées. Les trois premières œuvres seront mises aux enchères les 10 et 11 octobre 2024.

Parmi eux, un ensemble de neuf parties de toiles imprimées de la série « Die Welt » de 1973 (estimation : 150 000 à 200 000 euros). Le tableau en deux parties « Académie I » et « Académie II » (30 000 à 50 000 euros) de 1968 est moins cher.

Avec l’aide d’artisans industriels, Broodthaers fabrique cette année-là des panneaux en plastique formés sous vide. Au lieu de diffuser des messages publicitaires, il a utilisé le média pour publier des « Poèmes industriels » aux textes énigmatiques. Avec les images écrites, il faisait référence au rêve de sa vie : créer un musée fictif d’art moderne.

Au moins un des panneaux de Broodthaers sur une édition de sept exemplaires a été conservé au véritable Musée d’Art Moderne de New York. Ces dernières années, les « poèmes industriels » ont également été exposés dans la collection d’art K21 de Rhénanie du Nord-Westphalie (2017) et dans la rétrospective Marcel Broodthaers au Fridericianum Kassel (2015).



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