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Puente limoge le président de l’Adif neuf mois après l’avoir nommé

by Nouvelles

2024-09-16 10:16:17

La maire d’Alcalá, Judith Piquet, rencontre Contreras en mars 2024, pour discuter de l’activation des travaux de la gare centrale. Photo du fichier AH

  • Le ministre justifie le licenciement de Contreras par « une restructuration » du gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire
Le président de l’Adif, Ángel Contreras Marín, à son arrivée à la commission d’enquête sur le « cas Koldo », au Sénat, le 4 juin.
Alberto Ortega (Europa Press)

Même si Ángel Contreras ne s’est pas mal comporté lors des audits ordonnés par le ministre Puente dans son ministère pour rechercher d’éventuelles pratiques de corruption liées à l’affaire Koldo, son nom est devenu à plusieurs reprises familier dans les médias avec celui de Koldo García, bras droit du l’ancien ministre José Luis Ábalos et figure centrale dans le cas des masques. En effet, Ángel Contreras a mis son poste à la disposition du ministre Puente il y a quelques mois sans que celui-ci ne le licencie. Une fois connues les conclusions des rapports susmentionnés, le numéro trois du ministère, le sous-secrétaire Jesús Manuel Gómez, et le directeur général du personnel de l’Adif, Michaux Miranda, ont été limogés.

Les Transports ont officieusement lié cette décision au chaos ferroviaire qu’ont connu les lignes à grande vitesse et Cercanías cette année, avec un malaise croissant parmi les usagers en raison des arrêts et des retards des trains. L’entreprise publique, le plus grand investisseur de l’État avec un budget de plusieurs milliards d’euros pour ses travaux à grande vitesse, a déclaré en début d’après-midi qu’elle n’était pas au courant de la décision de Puente et l’a déférée au ministère pour clarifier l’information.

Deux heures plus tard, des sources officielles des Transports assurent qu’il s’agit d’une « impulsion dans la gestion de l’entreprise et du renouvellement de l’organigramme » et affirment que le lien entre le licenciement et le « cas Koldo » est « carrément faux ».

Le fait que le limogeage du président de l’Adif soit attribué au chaos ferroviaire a en tout cas suscité des inquiétudes au sein de l’entreprise publique, où l’on a l’impression que le ministre Puente bouscule l’organisation davantage en fonction de ses intérêts que de l’entreprise elle-même. Bien que tout au long du mois dernier, le mantra de Puente pour se défendre des critiques du chaos ait été que le chemin de fer traverse le meilleur moment de son histoire en Espagne, ses réactions ont été d’accuser Talgo d’une attaque qui a complètement discrédité la nouvelle flotte de Renfe et , maintenant, décapite Adif. Ni dans la direction du premier ni dans celle du second, il n’y a de tranquillité autour du ministre.

Si la nomination était alors remise en question, Puente l’a défendue bec et ongles au Congrès en mai dernier, alors que le chaos ferroviaire qui a atteint son point critique cet été était déjà une réalité. Le ministre a assuré à la Commission des Transports qu’il n’avait trouvé aucune raison de limoger le président de l’Adif, bien que l’UCO l’ait directement impliqué pour trafic d’influence dans le complot de corruption.

Le président démis de l’Adif a comparu un mois plus tard devant le Sénat convoqué par la commission d’enquête sur les marchés publics et a nié tout type de “truquage” dans l’attribution des contrats par l’entité administrative, limitant sa relation avec Koldo García à un niveau “social”. ». Il a également reconnu avoir rencontré l’ancien ministre des Transports José Luis Ábalos au moment de son départ du ministère.


Les travaux de la gare d’Alcalá Cercanías ont été paralysés

  • Chronique graphique de Pedro Enrique Andarelli pour ALCALÁ HOY

Le 15 juin 2023 ont débuté les travaux de la première phase des travaux de rénovation et de transformation de la gare centrale d’Alcalá de Henares. Bien qu’annoncés pour le mois d’avril, les travaux ont finalement démarré avec un budget de plus de 13,3 millions d’euros et une durée prévue de 20 mois.

Le projet envisage deux aspects : d’une part, l’amélioration de l’accessibilité à la gare RENFE et, d’autre part, la rénovation de son bâtiment voyageurs.

Les travaux d’exécution du projet consisteront à adapter les plates-formes et les passages souterrains aux réglementations en matière d’accessibilité. De nouveaux ascenseurs seront installés pour les personnes à mobilité réduite, de nouveaux escaliers seront installés pour leur adaptation, les espaces pour les usagers de la gare seront agrandis.

De nombreuses améliorations seront également apportées à l’esthétique de l’environnement, tant au niveau des sols que des revêtements, un meilleur éclairage dans tout l’environnement de la gare et l’installation de nouveaux éléments de sécurité. Les toilettes sont également adaptées pour pouvoir être utilisées par les personnes à mobilité réduite.

Le projet envisage la démolition du corps à hauteur unique qui abrite le hall actuel et son remplacement par un nouveau volume pour abriter un hall plus grand avec tous les services et usages nécessaires.

Début décembre, les travaux étaient paralysés sans aucune communication de l’ADIF. Quelques mois plus tard, le 20 mars. La maire d’Alcala, Judith Piquet, a tenu une réunion avec le président de l’Adif, Ángel Contreras, pour discuter, entre autres aspects, de l’activation des travaux de la gare centrale. Le président de l’entreprise a informé le maire que les travaux reprendront avant le début de l’été, une fois terminées les procédures de modification.

Au 16 septembre 2024, les œuvres restent paralysées, comme le montre la chronique graphique de Pedro Enrique Andarelli.




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