2023-10-24 17:50:59
Les critiques à l’égard du Qatar sont devenues plus fortes après l’attaque du Hamas le 7 octobre. La pression augmente pour se séparer du Hamas, dont le chef Ismail Haniyeh abrite le Qatar aux côtés de la Turquie. Le Qatar est confronté à un « bilan », écrit le magazine américain « Atlantic ». Et l’atout discutable de Doha – à savoir sa proximité avec une organisation radicale à laquelle presque personne ne parle – est également devenu un handicap. Jusqu’à présent, les États-Unis ont toléré la position du Qatar à l’égard du Hamas, que l’Occident considère comme une organisation terroriste.
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Du point de vue du Qatar, soutenir les groupes islamistes constitue une forme d’assurance dans une région explosive. Il borde les pays hostiles que sont l’Arabie Saoudite et l’Iran par voie terrestre et maritime. Le Qatar, par exemple, s’est vu acculé dans un blocus imposé par ses voisins du Golfe qui a duré plusieurs années. Les accords énergétiques avec l’Europe et l’organisation de la Coupe du monde l’année dernière visent à aider le Qatar à acquérir une plus grande présence internationale.
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