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Quatre ans de procédure judiciaire pour pouvoir démontrer des abus bancaires

Quatre ans de procédure judiciaire pour pouvoir démontrer des abus bancaires

2023-05-22 07:30:22

Il a fallu quatre ans de procédure judiciaire pour que les tribunaux reconnaissent un couple de Gérone comme étant victimes d’abus bancaires pour une clause plancher. Son cas a atteint la Cour suprême et, en cours de route, les tribunaux qu’ils ont traversés ont eu des critères différents. La raison de la controverse est une accord signé en 2015 entre la banque et les clients qui a déclaré ce qui suit : “Le Client s’engage à renoncer à toute réclamation (…) et à ne pas réclamer à la Banque ou à toute autre entité du groupe Banco Sabadell des actions effectuées avant la date de la présente convention (.. . )».

C’est la clause renonciative qui empêchait, a priori, le couple de demander réparation pour avoir été victime de clauses plancher pour le prêt qu’ils avaient contracté il y a 13 ans. Ils l’ont signé, mais tout comme lorsqu’ils ont signé le prêt hypothécaire en 2002, ils ne savaient pas qu’ils endossaient une clause abusive.

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Le processus judiciaire il a été prolongé d’environ quatre ansentre le dépôt de la plainte contre la banque et la décision de la Cour suprême, qui met fin à la procédure et donne droit au mariageaffirmant que cet accord sous seing privé signé en 2015 était abusif.

Selon la banque, le couple n’avait pas qualité pour réclamer, puisqu’il appliquait l’accord de renonciation privé signé en 2015. Cependant, le couple a décidé d’intenter une action en justice pour récupérer le montant correspondant aux intérêts qu’ils avaient payés en trop pendant treize ans pour le clause de sol.

Le tribunal de première instance 3 de Gérone leur a donné raison, arguant que l’accord de démission ne pouvait pas être valable car ils n’avaient pas été suffisamment informés.

Mais alors, la banque a fait appelet le tribunal de Gérone lui a donné raison, donnant validité à l’accord privé entre les parties. Pour cette raison, le mariage a dû recourir à la dernière instance possible, le pourvoi en cassation qui est porté devant la Cour suprême

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Une clause abusive

Nous achetons, le Suprême a annulé le jugement du Tribunal de Gérone et s’assure que la doctrine qui a été appliquée jusqu’à présent avec des clauses abusives est applicable dans ce cas ; il dit que la banque a fait signer aux clients un accord privé “générique” sans les informer clairement des conséquences juridiques que cela pourrait avoir.

Du bureau Frade Gobeo, responsable de l’affaire, ils expliquent qu’à d’autres occasions, comme dans des affaires de clauses abusives du Banc Popular, le tribunal de Gérone avait tranché en leur faveur malgré l’existence d’un accord qui les empêchait d’intenter une action en justice. au client. Cependant, dans ce cas, il a suivi un critère différentque la Cour suprême a fini par corriger.

Bien que les personnes concernées ne sachent pas encore combien d’argent elles pourront récupérer (il faut faire le calcul qu’en fait le jugement de première instance a déjà condamné l’entité bancaire à le faire), le bureau indique que, par analogie avec d’autres affaires similaires , le montant qu’ils pourraient récupérer pourrait se déplacer entre 8 000 et 10 000 euros.

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