Que disent votre sexe, vos revenus et votre lieu de résidence sur votre risque de cancer de la peau ?

Que disent votre sexe, vos revenus et votre lieu de résidence sur votre risque de cancer de la peau ?

Nous savons tous que le merveilleux soleil a un côté sombre : si vous n’utilisez pas de crème solaire contre les rayons UV, vous courez le risque de développer un cancer de la peau. Curieusement, l’endroit où vous vivez, votre sexe et le montant de vos revenus semblent avoir de l’importance.

Un récent Étude canadienne comparé tous les types de groupes de population et leur risque de cancer de la peau. Il s’est avéré que le mélanome – la forme de cancer de la peau la plus dangereuse – est particulièrement répandu dans les régions de la côte atlantique du Canada. Les hommes et les personnes riches contractent également plus souvent la maladie.

Une personne sur trois développera un jour un cancer de la peau
Le nombre de diagnostics de cancer de la peau augmente partout dans le monde. Aux Pays-Bas, plus de 83 000 personnes ont contracté la maladie en 2022. Dans un peu plus de 8 000 cas, il s’agissait d’un mélanome. On estime qu’un Canadien sur trois développera une forme de cancer de la peau à un moment donné de sa vie, et les provinces côtières de l’Atlantique, à savoir l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse, ont les taux de mélanome les plus élevés au pays. Les chercheurs ont voulu savoir si cette différence était uniquement due à une exposition accrue au soleil ou si d’autres facteurs jouaient également un rôle. C’est pourquoi ils ont comparé toutes sortes de facteurs, tels que le revenu, l’éducation, le sexe et le comportement spécifique.

Revenu et éducation plus élevés
Cela a conduit à des conclusions remarquables. Par exemple, les personnes ayant un revenu plus élevé courent un plus grand risque de mélanome. Ce serait parce qu’ils s’exposent plus souvent au soleil, brûlent plus souvent et ont une peau plus bronzée. Les personnes ayant un niveau d’éducation plus élevé se sont également révélées plus récréatives au soleil. «Des recherches antérieures ont déjà montré qu’un statut socio-économique plus élevé est lié à davantage de vacances dans des endroits ensoleillés et à un bronzage récréatif. Cela garantit finalement qu’il y a plus de mélanomes dans ce groupe de personnes », explique le chercheur Ivan Litvinov du université McGill à Montréal.

En revanche, les personnes qui gagnent moins de 50 000 $ par an sont plus susceptibles de travailler à l’extérieur du foyer. En conséquence, leur peau reçoit plus de lumière directe du soleil, ce qui augmente le risque de cancer de la peau. Les chercheurs plaident donc en faveur d’une politique accrue visant à protéger les personnes travaillant à l’extérieur contre les conséquences dangereuses des rayons UV.

Les hommes brûlent plus souvent
Enfin, il existe également une différence entre les hommes et les femmes : les femmes s’exposent moins au soleil et protègent mieux leur peau que les hommes. Les hommes rapportent en moyenne plus de fois que leur peau a brûlé au cours de leur vie et ils déclarent également qu’ils sont plus récréatifs et professionnels au soleil. Les hommes sont donc plus susceptibles de développer un mélanome ou d’autres types de cancer de la peau. Il convient de noter que les femmes marchent plus souvent au soleil avec les bras ou les jambes nus et utilisent davantage les transats. Cela pourrait expliquer pourquoi les femmes sont plus susceptibles de développer un mélanome sur l’un de leurs membres.

Aide antérieure
Les hommes semblent être plus négatifs que les femmes à l’égard de la protection de la peau et de l’utilisation de crème solaire. Elles utilisent donc moins souvent de la crème solaire, tandis que les femmes sont plus susceptibles de s’inquiéter d’une tache de naissance et d’aller chez le médecin plus tôt. Selon les scientifiques, ce comportement contribue à réduire les taux de mélanome et de mortalité chez les femmes.

Des actes plutôt que des mots
L’étude révèle également que les personnes vivant dans les zones les plus à risque de cancer de la peau ont eu le plus de coups de soleil au cours de leur vie et ont passé le plus d’heures au soleil. Ce qui est surprenant, c’est que les personnes vivant dans les zones à risque connaissent mieux la protection solaire et la prévention du mélanome. « Un grand nombre de Canadiens devront mettre en pratique leurs connaissances en matière de protection solaire. Tout commence par l’utilisation d’un écran solaire. C’est l’un des moyens les plus efficaces de prévenir le cancer de la peau », explique Litvinov.

Supprimer la TVA sur les crèmes solaires
Les efforts de santé publique devraient cibler spécifiquement différentes données démographiques, affirment les chercheurs. “Il est important de transmettre à un jeune homme célibataire un message sur la protection solaire différent de celui d’une mère de trois enfants”, explique la chercheuse.

« Les gouvernements ont un rôle direct à jouer dans la réduction du nombre de diagnostics de mélanome. La maladie provoque non seulement de nombreuses souffrances humaines, mais elle coûte également beaucoup d’argent et exerce une pression supplémentaire sur le système de santé. On estime que le coût du cancer de la peau au Canada atteindra 1 milliard de dollars par année d’ici 2030. Le Canada devrait faire la même chose que de nombreux autres pays et supprimer la TVA sur les crèmes solaires. Cela envoie un signal clair selon lequel les gens se protégeront mieux contre les rayons nocifs du soleil », déclare le chercheur.

2023-09-03 15:02:48
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