Que restera-t-il après le PNRR ? – première partie

2024-09-27 09:00:00

Comment sera-t-il possible de supporter l’augmentation des dépenses que nous générons, une fois terminé le financement attendu ? Quel impact y aura-t-il sur la qualité et l’efficacité des soins de proximité ?

La bulle générée par le PNRR prendra fin, sauf prolongations possibles, en 2026. Peut-être plus de 20 milliards d’euros auront-ils été dépensés en santé entre le PNRR, React-EU et le Fonds National Complémentaire. Parmi celles-ci, 9 sont destinées à la mesure 6-C1 pour les réseaux, structures et télémédecine de proximité pour les soins de proximité, plus de 11 pour la mesure 6-C2 pour l’innovation, la recherche et la digitalisation du service de santé national.

Lorsque les ressources du Plan de relance s’épuiseront en 2027, le plan de renforcement de l’aide locale devra être pleinement opérationnel et reposer uniquement sur des financements nationaux. Le personnel supplémentaire des Foyers Communautaires, de l’ADI et des Hôpitaux Communautaires coûtera environ 2,08 milliards par an dont, à ce jour, environ 745 millions sont prévus dans l’art. 1 du décret législatif 34/2020. Pour combler la différence, un plan de pérennisation a été envisagé.

Le plan de durabilité

Le plan comprend quatre mesures, indiquées dans le tableau ci-dessous, qui devraient contribuer pleinement au financement total des besoins prévus pour l’année 2027.

A l’exception du premier qui prévoit une augmentation du Fonds national de santé de 180 millions d’euros, les trois autres reposent sur des hypothèses de réduction des dépenses découlant de la réforme de la santé locale (DM 77).

Dans le détail, la réduction des hospitalisations définies comme « à haut risque d’inadéquation » liées au diabète, à la bronchopneumopathie chronique obstructive et à l’hypertension devrait être obtenue grâce au renforcement de l’offre de services de santé de proximité et à la création d’un réseau étendu d’établissements de santé dans tout le pays. le territoire national. Les patients qui souffrent de ces maladies chroniques pourront recourir à l’assistance locale comme milieu de soins le plus adapté au traitement de leur pathologie (Foyers Communautaires, ADI, Hôpitaux Communautaires).

D’après une analyse des Cartes de Sortie d’Hôpital – SDO 2019, 90 % des hospitalisations non urgentes programmées, 90 % de celles programmées avec pré-hospitalisation et 40 % des hospitalisations urgentes pour les trois affections cliniques identifiées risquent d’être inappropriées. Une réduction de 322 254 jours d’hospitalisation a donc été estimée pour les trois types d’hospitalisation, dont la valeur correspond à 134 379 918 euros (coût journalier moyen 417 euros).

Concernant les accès aux urgences, environ 21 millions pour l’ensemble du territoire national, environ 16 millions sont des accès avec codes blanc et vert. Grâce à l’amélioration du maillage territorial, notamment la large répartition de Maisons Communautaires sur tout le territoire national, capables de garantir des soins de santé de base à la population 24 heures sur 24, il convient de parvenir à une réduction du nombre d’accès. Selon les estimations d’Agenas, 90 % des accès avec un code blanc (2 461 967) et 60 % des accès avec un code vert (6 740 923) sont considérés comme évitables. L’estimation de réduction des coûts pour les codes blancs a été calculée en évaluant pour chaque accès inapproprié la valeur économique de la première visite spécialisée égale à 20,66 euros, tandis que pour les codes verts une redevance égale à 99,16 euros. La réduction totale des accès inappropriés aux urgences équivaut donc, selon le plan, à une réduction des coûts de 719 294 197 euros.

Enfin, concernant les dépenses pharmaceutiques qui en 2019 s’élevaient à 30,8 milliards d’euros, dont 76,4% ont été supportées par le NHS, on s’attend à ce que, grâce au renforcement de l’assistance locale, notamment la prise en charge du citoyen et la promotion des soins à domicile , une rationalisation des prescriptions pharmaceutiques sera réalisée, en particulier pour les classes de médicaments caractérisés par une consommation élevée et un risque d’inadéquation, comme les antibiotiques, les médicaments anti-ulcéreux et cardiovasculaires. La réduction des coûts liés à la réduction de la consommation de médicaments dans les trois classes mentionnées ci-dessus (antibiotiques, anti-ulcéreux et cardiovasculaire) a été estimée à 329 000 000 €.

Quelques considérations

Il convient de noter que depuis plusieurs années, le Gouvernement et les Régions travaillent sur les trois rationalisations proposées sans résultats significatifs, enregistrant souvent au contraire des augmentations de dépenses. Pour les deux premiers objectifs, les économies sont figuratives, c’est-à-dire liées aux coûts des hôpitaux et des urgences, où la partie fixe l’emporte largement sur la part variable. Réduire les jours d’hospitalisation ou de visites aux urgences ne signifie pas automatiquement réduire les coûts, puisque ceux-ci sont en grande partie constitués de dépenses de personnel et d’autres coûts fixes.

S’il est vrai que la réforme territoriale prévoit le concept de prise en charge et l’adoption de la médecine d’initiative, également à travers le projet de santé, il faut noter que le nombre de patients qui seront impliqués et traités de cette manière sera probablement marginal. . Même si l’on veut considérer ceux qui devront être pris en charge en ADI, dont la cible est 10% de la population de plus de 65 ans, la question à se poser est de savoir si les soins à domicile sont ou seront effectués selon ces normes.

Se pose ensuite la grande question de savoir si et dans quelle mesure la numérisation que nous mettons en œuvre est cohérente avec ces objectifs qui, sans elle, sont difficiles à atteindre. Nous en parlerons dans le prochain post.

1 – Continuer



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