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Que va faire le Gouvernement pour compenser la baisse de revenus due à la disparition de l’impôt PAIS ?

by Nouvelles
La fin de la taxe PAIS coïncide avec un contexte de réformes économiques plus larges, qui incluent des changements dans la structure fiscale et une plus grande ouverture au commerce international (Photo : Shutterstock)

Après avoir apporté l’équivalent de 17,3 milliards de dollars depuis son entrée en vigueur il y a 5 ans, la taxe créée sur le dollar était à peine incluse dans le premier paquet de lois envoyé au Congrès par l’ancien président Alberto Fernández, La taxe Pour une Argentine inclusive et solidaire (PAIS) a finalement expiré. L’expiration était programmée dans la même loi de création, d’une validité de 5 ans qui, en Argentine, aurait bien pu être éternisée comme d’autres impôts temporaires. Les tentatives n’ont pas manqué: en pleine négociation pour l’approbation de la Loi Base, de nombreux gouverneurs menés par le PJ de Cordoue, Martin Llaryorails ont demandé leur co-participation. C’était l’équivalent de le laisser en vigueur à vie.

Soucieux de réduire l’inflation, le gouvernement a refusé. L’absence de taxe PAIS se traduira par une baisse du coût des importations et contribuera, dans les mois à venir, à garantir que le taux d’inflation reste autour de 2% mensuels, voire en dessous.

Cependant, sa suppression ou son expiration laisse une question ouverte : d’où viendront les ressources pour le remplacer. C’est que la taxe PAYS C’est devenu l’hommage le plus rentable de la longue liste des impôts nationaux en vigueur, ce qui a précisément suscité le scepticisme quant à sa disparition imminente.

D’après les chiffres de Nadín Argañarazdirecteur de l’Institut Argentin d’Analyse Fiscale ou (IARAF), tout au long de son visa de cinq ans, l’impôt a apporté plus de 17 milliards de dollars, ce qui équivaut à une collecte totale accumulée de 3% du PIB. Ainsi, selon l’expert, l’un des grands défis budgétaires de 2025 sera le remplacement de cette importante collecte non partageable, projetée à 0,9% du PIB pour cette année.

En ce sens, malgré la suppression de la taxe PAIS, le gouvernement projette pour 2025 une augmentation réelle de 0,55 point de pourcentage de la pression fiscale effective. Les carburants, les droits d’exportation et les bénéfices fourniraient des recettes qui compenseraient l’effet négatif en termes de recettes fiscales de la disparition de la taxe sur le prix du dollar.

Selon le projet du Budget National 2025, qui n’a en aucun cas été discuté et rien n’indique qu’il ait une chance d’entrer en vigueur, le Gouvernement s’attend à ce qu’en 2025 la pression fiscale effective soit plus élevée, malgré la suppression de l’impôt PAIS.

Une partie de l’explication résiderait dans la restitution de l’impôt sur le revenu, qui en 2024 n’est entré en vigueur qu’après la mi-2024. Le fait est que, selon le texte du budget 2025, une augmentation de la pression fiscale effective sur le revenu des revenus a été constatée. 0 est prévu. 0,63 point de pourcentage du PIB, suivi des cotisations et cotisations à la sécurité sociale (+0,5 pp du PIB), des droits d’exportation (+0,47 pp du PIB) et taxe sur les carburants (+0,34 point de PIB). Dans tous les cas, ce sont des impôts qui fourniront des ressources plus importantes, toujours en relation avec un niveau d’activité économique plus élevé.

En revanche, il était prévu une chute de pression de 3 taxes: en principe, l’impôt PAIS expiré qui, après sa réduction de 17,5% à 7,5% en septembre de cette année, a déjà contribué un peu moins et aura un effet négatif de 1,1% du PIB tandis que la TVA de 0,3% du PIB ) et pour les actifs personnels 0,08% du PIB.

« En raison de ces augmentations et diminutions, la pression fiscale effective totale augmenterait de 0,55 % du PIB, pour atteindre le niveau de 22,9 % du PIB en 2025. C’est-à-dire que l’augmentation de la perception du reste des impôts attendue par le gouvernement compense largement la diminution de la perception de la TVA, de l’impôt du PAYS et de la propriété personnelle », a déclaré Argañaraz.

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