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Quelle crédibilité la Commission européenne peut-elle donner au projet de budget de l’Arizona? “Elle ne se soucie pas du déficit de 3%”

by Nouvelles

Santé, migration, famille royale, armée… voici le plan de bataille budgétaire de l’Arizona (s’il voit le jour)

Un premier aperçu budgétaire datant d’août les a estimés à près de 20 milliards d’euros, sur un effort total de 40 milliards. Ce qui a laissé de nombreux observateurs perplexes. Selon la nouvelle feuille de route budgétaire rédigée fin janvier, l’effort global que la Belgique se prépare à faire un montant de 22,7 milliards d’euros, en tenant compte des effets de retour de 7,75 milliards d’euros. Est-ce une estimation plus réaliste? Pour le président PS Paul Magnette, pas vraiment. Et craindre donc que la Commission européenne réinitialise le budget de la Belgique, qui est déjà dans la procédure de déficit excessive. Le risque est-il réel?

Dépenses primaires surtout

La réponse ne plaira probablement paslance un budget expert,, Mais compte tenu du budget qui a divulgué à la presse, je pense que la Commission l’examinera de manière conciliante, pour plusieurs raisons. Premièrement, et nous oublions probablement rapidement, le principal critère qui intéresse l’Europe est la trajectoire des dépenses primaires. Cependant, l’Arizona prévoit strictement 15,2 milliards d’euros de réductions de dépenses à l’Assemblée législative, ce qui n’est pas mauvais.“En décembre, la Commission avait en fait informé la Belgique que l’objectif était une réduction de 16 milliards des dépenses publiques. L’objectif presque respecté.

Salle de bainscontinue cet expert, Le futur gouvernement promet de compenser les nouvelles dépenses, en particulier pour la défense, avec des mesures structurelles, celles concernant les larges épaules«L’Arizona prévoit en particulier une augmentation de la taxe sur les comptes de valeurs mobilières (193 millions d’euros) et une taxe sur les gains en capital (500 millions d’euros à vitesse de croisière)… Au total, quelque 2,5 milliards d’euros d’euros de recettes fiscales structurelles devraient largement compenser l’Arizona nouveau d’Arizona politiques.

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Alors continuez, il n’y a rien à voir? “En décembre, la Commission a clairement indiqué au formateur que son objectif était de respecter la trajectoire de dépenses, et non pour que la Belgique revienne en dessous de 3% du PIB en 2027 ou 2028. En fait, il le fait. Rire bien, même si ce critère figure toujours dans la nouvelle gouvernance budgétaire européenne“, poursuit l’une de nos sources. Qui ajoute:”En fait, Bart de Wever commercialise avec cette ambition déclarée de revenir à un déficit de 3% en 2029“.

C’est dommage, tout de mêmeNuance Gilles Thirion, économiste à l’OCDE, et experte en surveillance des finances publiques de l’UE. Au-delà des aspects techniques liés aux impératifs européens, il est clair que la réduction du déficit reste essentielle pour restaurer le Finances publiques sur une trajectoire saine. “ D’autant plus que la croissance économique n’est pas attendue à des niveaux très élevés dans les années à venir. Pour rappel, de 105 à 106% du PIB actuellement, notre taux de dette pourrait flirter avec 120% d’ici 2029 avec une politique inchangée. “De plus, la Commission va, au-delà de la réduction des dépenses primaires nettes, pour examiner les mérites des réformes entrepris en termes d’emploi, de fiscalité, etc.“(En ce qui concerne les recommandations du semestre européen, la note de l’éditeur), continue Gilles Thirrion. Pour qui”La crédibilité des réformes jouera évidemment un rôle dans la perspective de donner 7 ans (au lieu de 4 actuellement) en Belgique pour rectifier sa trajectoire budgétaire et quitter la procédure de déficit excessive“.

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Doutes sur le taux d’emploi

La Commission devrait en effet montrer une certaine flexibilité avec la Belgique. “ estime l’une de nos sources. “Mais les questions se poseront évidemment sur la crédibilité du taux d’emploi de 80%. La Belgique deviendrait-elle soudainement l’une des meilleures de la classe européenne en 4 ans? demande également à Gilles Thirion. Passant de 71 à 72% du taux d’emploi à un taux d’emploi de 80% nécessite la réintégration de plusieurs centaines de milliers de travailleurs à l’Assemblée législative. La création d’une telle quantité d’emplois de qualité nécessiterait d’énormes transformations sur le marché du travail, à moins que nous ne comptiquons sur les mini-emplois. Tandis que les perspectives actuelles d’institutions sérieuses comme la Banque nationale (BNB) ou le bureau de planification postulent 40 à 50 000 emplois créés par an. Les doutes sont donc à tout le moins autorisés.«Des doutes surviendront également sur les réformes entrepris et certaines mesures. Alors, les dépenses de défense peuvent-elles être partiellement structurelles? Une politique de migration plus stricte apportera-t-elle 1,6 milliard d’euros? Etc.

Surtout, l’échelle qui sera donnée aux réformes du marché du travail, des pensions et de la fiscalité sera examinée. La Commission jugera la crédibilité de ces réformes d’accepter ou de ne pas rectifier la trajectoire budgétaire de la Belgique sur 7 ans au lieu des 4 actuels 4explique Gilles Thirrion. Qui aura un impact sur l’effort requis.

Enfin, la Commission a également beaucoup à voir avec la France et l’Allemagne, dont les finances sont dans des détroits terribles. “Le problème français est plus aigu, ce qui influencera sans aucun doute également un peu la position de la CE envers les Belges.“, a conclu l’un de nos experts.

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