Lors d’une comparution devant la Commission d’Éducation de l’Assemblée Nationale (parlement), Martínez a rappelé que dans cette nation sud-américaine il y a un processus de violence structurelle contre les enfants et les adolescents.
Ses déclarations ont eu lieu dans le cadre de l’analyse des actions menées sur les cas de violences et d’abus sexuels contre cette partie de la population.
Martínez a averti qu’il existe un rapport officiel sur les actions de l’État, qui manque de chiffres sur les politiques publiques dans ce secteur, ignorant les résultats des plans, programmes et projets, a-t-il précisé.
Le responsable a demandé qu’une enquête approfondie soit menée sur le système éducatif lui-même et sur son investissement en faveur des enfants et des adolescents.
Dans des déclarations à la chaîne RTS, la ministre de l’Éducation, Alegría Crespo, a reconnu que dans le pays il existe 57 unités éducatives classées à haut risque en raison de leur emplacement, c’est pourquoi elles sont prioritaires pour des questions de sécurité.
D’ailleurs, ce mercredi, un étudiant a été assassiné à proximité d’un établissement éducatif de la ville de Daule, province de Guayas. Pendant ce temps, au nord-ouest de Guayaquil, dans cette même juridiction, un autre adolescent a perdu la vie à cause des violences qui y ont eu lieu.
L’Équateur est l’un des pays les plus dangereux de la région et se trouve au milieu d’une déclaration de conflit armé interne depuis janvier en raison d’une série d’actes de violence dans les prisons et dans les rues de différents endroits.
Les experts juridiques préviennent que la militarisation ne sera pas d’une grande utilité si des mesures sociales ne sont pas adoptées pour réduire les inégalités.
Pour les citoyens, la réalité est bien plus complexe, puisque les fusillades et les meurtres persistent dans le pays malgré la déclaration de conflit armé interne, les états d’exception et les soldats dans les rues.
mémoire/nta