Quels effets peut-on attendre sur le marché pétrolier, le prix du pétrole et l’OPEP

Parce qu’après l’attaque contre Israël, toutes les négociations pour mettre fin aux sanctions pétrolières contre l’Iran sont obsolètes ?
Non, ces négociations ne jouent plus un rôle significatif sur le marché pétrolier. En fait, l’Iran est de retour sur le marché depuis longtemps. Il a sensiblement élargi sa production. Bien qu’il n’existe pas de chiffres officiels sur les exportations de pétrole, la production est actuellement d’environ 3,1 millions de barils par jour, soit environ 500 000 barils par jour de plus qu’au début de l’année. Ni les besoins du pays ni ses capacités de stockage n’ont augmenté autant, ce qui suggère que l’Iran a exporté davantage de pétrole. L’Occident a apparemment accepté cela en douceur, compte tenu du prix du pétrole, de l’inflation et de la réduction de l’offre de pétrole de l’OPEP+. Cette stratégie de laissez-faire est peut-être désormais terminée. Je pense qu’il est probable que l’Occident resserrera à nouveau les restrictions sur le commerce pétrolier iranien. Résultat : l’offre de pétrole sur le marché mondial se raréfie.