La campagne de vaccination contre le virus respiratoire syncytial, qui débute ce mardi, s’adresse principalement aux bébés.
De quel virus s’agit-il ?
Un virus qui peut provoquer des maladies respiratoires chez les personnes de tous âges, mais généralement tous les enfants jusqu’à 2 ans sont infectés par ce virus. Ce virus est la cause la plus fréquente de maladies des voies respiratoires inférieures jusqu’à l’âge de 12 mois.
Le virus respiratoire syncytial est-il contagieux ?
Oui, le virus respiratoire syncytial est très contagieux. Il peut survivre plusieurs heures sur des mains ou des objets contaminés et a une période d’incubation qui varie entre 2 et 8 jours. La transmission entre frères et sœurs est très courante.
Quels sont les principaux symptômes ?
Les symptômes et la gravité peuvent varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que l’âge ou l’état de santé de l’enfant/de la personne, mais parmi les plus courants figurent :
- sécrétions nasales et oculaires
- toux
- fièvre
- difficulté à respirer
- respiration sifflante
- pauses pendant la respiration (apnée)
- prostration
- diminution de l’appétit
Quels sont les groupes à risque qui pourraient être les plus touchés par ce virus ?
Les nouveau-nés, les nourrissons et les bébés prématurés, d’où la campagne de vaccination. Enfants atteints de maladies cardiaques, pulmonaires ou neuromusculaires congénitales et patients souffrant d’asthme ou de maladie pulmonaire obstructive chronique
Comment ce virus est-il diagnostiqué ?
Dans la plupart des situations, l’identification en laboratoire de ce virus n’est pas nécessaire, car elle ne modifiera pas le traitement établi. Le diagnostic se fait en recueillant les sécrétions respiratoires telles que les sécrétions du nez ou des bronches.
À quelle période de l’année l’infection par ce virus est-elle la plus courante ?
Au Portugal, les épidémies de virus respiratoire syncytial surviennent généralement pendant les mois d’hiver (décembre et janvier), mais peuvent également survenir en octobre/novembre jusqu’en avril/mai.
