Pas de témoin pour ce « massacre », et encore moins de mobile à cette heure. Le dimanche 3 décembre au matin, des riverains de l’avenue Henri-Matisse de Colomiersprès de Toulouseont découvert sidérés et outrés en ouvrant leurs volets que les magnolias qui verdissaient le secteur avaient été ratiboisés dans la nuit. Six arbres, d’une dizaine d’années, et dont le tronc était encore assez fin, ont été coupés, plutôt net, puis éparpillés sur la chaussée de ce quartier résidentiel, ce qui élimine d’emblée la piste du voleur en manque de bois de chauffage à l’approche de l’hiver.
Pas de chantier en vue non plus, susceptible de déclencher le déboisement d’une emprise. D’ailleurs cette coupe sauvage a déclenché la colère de la maire de la commune Karine Traval-Michelet (PS) : « Alors que la Ville poursuit le plan Arbre après avoir planté 1.000 sujets en 2023, je condamne fermement cet acte inadmissible et demande que la lumière soit faite sur cette affaire dans les plus brefs délais », déclarait-elle dès le dimanche de la découverte des faits. La mairie a déposé plainte au cours de la semaine suivante mais l’enquête n’a pour l’heure pas abouti.
« Le mystère reste entier »
Il n’y a pas de revendication qui laisserait penser à un acte militant, et d’ailleurs les ennemis des arbres ne sont pas pléthore. Alors qui ? Et pourquoi ? Une obscure vengeance personnelle ou politique ? Une sinistre blague de noctambules désœuvrés (mais outillés quand même) ?
« Le mystère reste entier », a déploré le 7 décembre du France Inter Martine Berry-Sevennes, l’adjointe en charge de la transition écologique à Colomiers. En attendant la résolution de l’énigme et une vraie explication, un internaute columérin se raccroche aux branches de l’humour et suggère sur Facebook que « des haters de Claude François » sont passés à l’action.
2023-12-13 19:17:45
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