Qui est Ebrahim Raïssi, le faucon le plus fidèle de l’ayatollah Khamenei

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Un ultra-conservateur dans la lignée de Khamenei. Le président iranien Ebrahim Raisi, impliqué dans un accident d’hélicoptère dans la région de Tabriz, est un fidèle du guide suprême iranien et un successeur potentiel.

La défaite avec Rohani

Raisi, 63 ans, dirigeait auparavant le système judiciaire iranien. En 2017, il s’est présenté sans succès à la présidence contre Hassan Rohani, le religieux modéré qui, en tant que président, a conclu l’accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et les puissances mondiales.

Victoire en 2021

En 2021, Raïssi s’est présenté à la réélection lors d’élections qui ont vu tous ses opposants potentiellement importants exclus du système de contrôle iranien. Il a remporté près de 62 % des 28,9 millions de voix, soit le taux de participation le plus faible de l’histoire de la République islamique. Des millions de personnes sont restées chez elles et d’autres ont annulé leur vote.

Son rôle dans les exécutions massives de 1988

Né le 14 décembre 1960 à Mashhad, il grandit dans une famille cléricale et reçoit une éducation religieuse. En 1985, il devient procureur adjoint à Téhéran et en 1988, pendant la guerre Iran-Irak, Khomeini ordonna l’exécution de milliers de prisonniers politiques qu’il accusait de collaborer avec l’Irak, nommant Raïssi à un comité chargé de déterminer si les prisonniers étaient ou moins fidèle au gouvernement. Pour son implication dans l’exécution massive de milliers de prisonniers politiques, il a été sanctionné par les États-Unis. Après l’arrivée au pouvoir d’Ali Khamenei en 1989, Raisi a commencé son ascension dans le système judiciaire iranien.

Chef du pouvoir judiciaire

Après sa nomination à la tête du pouvoir judiciaire en 2019, Raïssi a immédiatement engagé des poursuites pour corruption contre des responsables gouvernementaux et d’éminents hommes d’affaires. Lorsqu’il s’est présenté à l’élection présidentielle de 2021, il a continué de se positionner en défenseur de la corruption gouvernementale et a exprimé son soutien à la négociation d’un accord nucléaire international prenant en compte les intérêts iraniens.