Quitter l’Afghanistan : le Dunkerque de l’Amérique ou notre Alamo ?

650 Afghans entassés dans un avion militaire américain, photo de Defense One

Par Dan Murphy

Regarder les troupes américaines quitter l’Afghanistan à l’ère d’Internet et des réseaux sociaux permet à la plupart des médias de se conformer à ce vieux proverbe journalistique : Si ça saigne, ça mène. On nous montre les tristes images des Afghans qui s’accrochent aux avions et tentent désespérément d’entrer dans l’aéroport pour obtenir un billet d’avion pour les États-Unis. On nous montre également les images de la destruction à Kaboul après que l’EI a fait exploser une bombe, tuant 13 militaires américains et plus de 100 civils afghans.

Mais le LA Times nous a rappelé dans un éditorial récent que « l’armée américaine avait évacué 100 000 personnes de Kaboul – 7 000 au cours des 12 heures précédentes seulement. Ces ponts aériens ont été l’une des opérations logistiques les plus complexes de l’histoire militaire, rappelant l’évacuation britannique à Dunkerque en 1940. Nous soutenons la décision de Biden de retirer les forces américaines d’Afghanistan d’ici le 31 août, et son insistance à respecter cette date butoir. »

Lire aussi  un ancien Vert se sert du PSG et du RC Lens pour égratigner l’OM

L’un des points positifs que j’ai retenus de cet éditorial est que si nous regardons un retrait majeur des États-Unis sur nos téléphones et nos ordinateurs portables et voyons les mêmes images de terreur et de désespoir, encore et encore, notre retrait pourrait sembler pire qu’il ne l’est en réalité.

À moins que vous ne soyez l’ancien général Mike Flynn. Au lieu de prendre l’exemple de Dunkerque, où plus de 330 000 soldats britanniques et français ont été sauvés par bateau des forces nazies, Flynn a utilisé l’Alamo comme exemple de la façon dont l’Amérique quittait l’Afghanistan.

Dans le podcast War Room with Steve Bannon, Flynn a déclaré : « Notre nation traverse une crise extrême de leadership… c’est l’Alamo de notre nation, nous sommes encerclés par l’ennemi que nous combattons et tuons depuis 20 ans. Ils nous ont encerclés et nos dirigeants politiques nous ordonnent de travailler avec ces voyous. »

Les opinions divergentes sur notre retrait d’Afghanistan soulignent également à quel point notre pays est divisé. Certes, le président Biden a commis des erreurs lors de notre retrait, mais plus de 65 % des Américains ne veulent plus que nous combattions en Afghanistan.

Lire aussi  Augmentation de la répression de l'alcool au volant, prime de pouvoir d'achat pour les travailleurs, durcissement des conditions d'accès au crédit-temps pour soins à un enfant, cadre légal pour le retrofit et hausse des tarifs maximaux des crédits à la consommation : les nouvelles mesures qui entrent en vigueur en Belgique à partir du 1er juin.

2021-08-28 10:00:00
1724922815


#Quitter #lAfghanistan #Dunkerque #lAmérique #notre #Alamo

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.