Rachat de Commerzbank par UniCredit ? Le gouvernement devrait être content

Un troisième argument contre le rachat est qu’il créerait une banque encore plus grande qui pourrait être un « grand outil de faillite » et qui pourrait donc difficilement être sauvée en temps de crise – voir le sort de la Suisse en cas de difficultés du Crédit Suisse. Cet argument a également des fondements fragiles, car une fusion n’augmenterait pas les risques, mais les réduirait considérablement. UniCredit est déjà l’une des rares banques paneuropéennes et est donc active sur de nombreux marchés nationaux. Cela signifie que les risques – liés aux créances douteuses ou aux distorsions du marché – sont beaucoup plus répartis et diversifiés que ce n’est le cas aujourd’hui pour la Commerzbank seule, car la Commerzbank opère principalement en Allemagne et sur un segment de marché étroit.