Rachat de CS par UBS – C’est à cela que servent les milliards de poursuites contre le gouvernement fédéral – Actualités

Rachat de CS par UBS – C’est à cela que servent les milliards de poursuites contre le gouvernement fédéral – Actualités

2023-04-21 16:28:00


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La décision de loi d’urgence du Conseil fédéral entraîne des centaines de poursuites contre le gouvernement fédéral. Réponses aux questions les plus importantes.

Alors qu’ils étaient quatre jeudi, le Tribunal administratif fédéral a été littéralement inondé de plaintes vendredi, comme le confirme le SRF. Le tribunal suppose qu’il y aura plusieurs centaines de plaignants qui contesteront la décision de l’Autorité des marchés financiers (Finma).

Au cœur du différend juridique se trouvent les dépréciations des obligations dites AT1. Le Credit Suisse les a émis au cours des dix dernières années pour garantir des fonds propres à divers taux d’intérêt d’environ 3,8 à 9,8%. Les obligations avaient une valeur totale de 16 milliards de francs suisses. Mais avec le sauvetage du CS, ils sont devenus sans valeur en raison d’un décret de la Finma.

De quels produits parlez-vous ? Les obligations supplémentaires de catégorie 1 (AT1) constituent un type particulier d’obligation. Les investisseurs font un prêt à une entreprise et reçoivent des intérêts en retour. Si l’entreprise n’est plus en mesure de couvrir suffisamment sa dette, les obligations AT1 se convertiront automatiquement en actions à un certain moment. En cas de faillite, les détenteurs d’obligations conventionnelles pourraient toujours recevoir de l’argent. Mais seulement s’il reste quelque chose dans la masse de la faillite après le paiement d’obligations prioritaires telles que les salaires ou les cotisations à la caisse de pension. Les investisseurs AT1, en revanche, perdent – comme tous les actionnaires – tout leur argent. Dans le cas de CS, cependant, il y a une particularité : le prospectus AT1 prévoit que les obligations AT1 peuvent être annulées à zéro si le gouvernement fédéral doit soutenir CS.

De quoi se plaignent les plaignants ? Les quatre plaignants, connus dès jeudi, détenaient des obligations AT1 d’une valeur de 4,5 milliards de francs. Ils se plaignent entre autres que leur dépréciation n’aurait pas été nécessaire car CS a toujours respecté les exigences réglementaires en matière de fonds propres. Il était clair depuis octobre 2022 que CS n’était pas dans une crise de liquidité ou de capital, mais dans une crise de confiance. En principe, une dépréciation est possible avec le soutien de l’État, mais seulement si cela conduit à une amélioration directe des ressources en capital. Ce n’était pas le cas ici.

Différence entre les actions et les obligations


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Un partager est un titre qui certifie la participation dans une société par actions en relation avec des droits. Avec l’achat d’actions, les femmes actionnaires – contrairement aux propriétaires d’obligations – deviennent copropriétaires d’une entreprise. Exemple : Si une société publique a émis 1 000 actions et que Peter en achète 10, Peter détient 1 % de la société. En plus des gains et/ou des pertes de cours, Peter, en tant qu’actionnaire, peut augmenter son argent investi grâce à des dividendes réguliers.

Un lier est un titre portant intérêt. Il peut s’agir, par exemple, d’accorder un prêt à une entreprise (obligation d’entreprise) ou à un État (obligation d’État). En retour, les investisseurs reçoivent des taux d’intérêt fixes, que l’entreprise paie généralement chaque année. Contrairement à l’acquisition d’actions, on ne devient pas copropriétaire. Exemple : Bettina investit 10 000 francs pour une durée de 5 ans et bénéficie chaque année de 2 % d’intérêts. Une fois le délai écoulé, Bettina récupère son argent à hauteur de 10 000 francs plus les intérêts.

Comment évaluer ces plaintes ? Il est actuellement difficile d’évaluer le succès de ces procès, et de fait toutes les questions sur la mise en place précipitée de la loi d’urgence ne semblent pas définitivement clarifiées. Si les plaignants l’emportaient devant les tribunaux, il serait théoriquement possible pour les contribuables de faire face à des demandes de dommages-intérêts de plusieurs milliards ou même que les obligations AT1 soient radiées.

Légende:

CS continue de faire la une des journaux, plus récemment avec des rapports de poursuites des détenteurs d’obligations.

KEYSTONE / Michael Buholzer

Y a-t-il plus de poursuites ? Selon les médias, de nombreux investisseurs de Singapour et apparemment aussi d’autres pays prévoient des poursuites contre la Confédération sur la base d’un traité d’État qui protège les investissements directs étrangers en Suisse. De tels procès ne seraient pas jugés par le Tribunal administratif fédéral, mais par un tribunal arbitral spécialement constitué pour ce procès. Celui-ci se compose de trois personnes, une du côté demandeur et une du côté défendeur, qui devraient alors convenir d’une troisième personne pour présider le comité. La procédure et le verdict sont secrets. Le verdict est définitif, il n’y a pas d’appel. La mesure dans laquelle les obligations AT1 sont considérées comme des investissements directs sera probablement le point de friction d’un tel procès.



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